Benachour Med Sonatrach a été présélectionnée pour le grand projet de développement du gaz naturel de Mariscal Sucre, apprend-on. D'après les médias vénézuéliens, le gouvernement de Hugo Chavez a présélectionné au moins quatre entreprises de la Chine, la Malaisie, la Russie et l'Algérie pour un projet gazier offshore qui est construit depuis des décennies sans que la production ne démarre. Gérée par l'Etat, PDVSA a choisi de développer le projet avec des entreprises étatiques également. Le Venezuela, qui possède les deuxièmes réserves de gaz en Amérique latine, a un besoin urgent d'exploiter ce projet pour produire des huiles et aplanir le déficit sur le marché intérieur, note-t-on. «Les entreprises qui ont été appelées à participer sont: CNOOC (China National Offshore Oil Corporation), Petronas, Sonatrach et les Russes», a déclaré une source non autorisée à témoigner, à Reuters, et qui a requis l'anonymat. Tous membres de l'OPEP, Sonatrach, Malaisie Petronas et un consortium entre le russe Surgutneftegaz, Rosneft, TNK-BP, Lukoil et Gazprom ont fortement augmenté leur présence dans le pays, profitant de la haute production des projets pétrolifères de l'Orénoque. Petroleos de Venezuela (PDVSA) a passé plus d'une décennie à la recherche d'un partenaire pour le projet Mariscal Sucre, mais leurs tentatives ont été infructueuses. A partir de 2010, le Venezuela tente de remettre sur pied ce projet après l'effondrement de la plate-forme d'exploration Aban Pearl, a-t-on appris. Les signes du lancement de Mariscal Sucre ont d'abord été aperçus en décembre 2010, lorsque le président de PDVSA, Rafael Ramirez, avait annoncé que China National Offshore Oil Corporation (CNC) s'est engagé à aider à développer le projet. PDVSA et CNC seront rejoints ensuite par la malaisienne Petronas, Sonatrach et un super-groupe russe comprenant Rosneft, Surgutneftegaz, TNK-BP, Lukoil et Gazprom.