A. Walid Suite à la dégradation de la situation sécuritaire, de nombreux Algériens ont fui la Libye pour rejoindre leur pays. Le poste frontalier de Debdeb, situé à 450 km au Nord-est de la wilaya d'Illizi connaît, ces derniers jours, une activité particulière avec les centaines d'Algériens qui ont afflué de différentes villes du pays voisin. Dans ce contexte, la wilaya d'Illizi a indiqué que «toutes les dispositions ont été prises par les pouvoirs publics pour faciliter le retour des ressortissants algériens établis en Libye, dont le nombre est estimé à 8.000 environ». Il s'agit notamment de la mise en place d'un dispositif sanitaire et l'aménagement de sites d'hébergement pour les accueillir, ainsi que les étrangers fuyant la Libye, a assuré la même source. Déjà, près d'un millier de nos compatriotes ont déjà regagné le sol algérien à bord de quatre vols de la compagnie nationale. Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah, a déclaré que l'opération va se poursuivre pour rapatrier «en urgence» tous les ressortissants algériens désireux de rentrer au pays. Le même responsable avait déploré la mort d'un Algérien suite aux «actes de violence». Le ministère des Affaires étrangères, qui a mis en place une cellule de suivi à cet effet, avait indiqué, pour sa part, que ses services étaient en contact permanent avec l'ambassade d'Algérie à Tripoli, le consulat général d'Algérie à Tripoli et le consulat d'Algérie à Sebha pour s'enquérir de la situation des ressortissants algériens. De même source, on signale que plusieurs Algériens ont quitté la Libye pour regagner l'Egypte, plus proche de leur lieu de résidence, par le poste frontalier d'Al Saloum, parmi un groupe de ressortissants égyptiens et arabes. Les ressortissants algériens ont été pris en charge par les services de l'ambassade d'Algérie au Caire qui devaient assurer leur rapatriement.