Les ressources humaines devront être au centre des plans de développement africains. C'est la recommandation de l'Algérie aux pays africains présents à la 19ème Conférence africaine des ministres de l'industrie (CAMI-19). En effet, dans son allocution de clôture de la conférence, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, a souligné ce jeudi à Alger la nécessité d'encourager l'émergence des ressources humaines en Afrique par la formation, notamment. «La crise qui continue de secouer l'économie mondiale, nous interpelle surtout à faire émerger les ressources humaines en les valorisant par des programmes de formation et en qualifiant le management», a-t-il indiqué dans une allocution prononcée lors de clôture de la rencontre. «La valorisation de l'homme est le message essentiel livré par le Plan d'action pour le développement industriel accéléré de l'Afrique (AIDA) auquel l'Algérie a adhéré depuis 2008 à Addis-Abeba», a ajouté le ministre. S'agissant des recommandations contenues dans la déclaration finale de la CAMI-19, M. Benmeradi a affirmé que l'Algérie, en tant que nouveau président du bureau de la CAMI, «veillera à ce qu'elles soient scrupuleusement respectées et appliquées». De leur côté, les ministres et chefs de délégation des 36 pays qui ont pris part à la 19ème CAMI, ont souligné l'importance de travailler conjointement pour une mise en oeuvre efficace du plan AIDA, basé sur le développement des PME et l'amélioration de leur environnement. Ils ont, par ailleurs, souligné la qualité de l'organisation de cet évènement continental qui se tient pour la première fois en Algérie en collaboration avec l'Union africaine (UA) et l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Quelque 300 délégués ont pris part à la CAMI d'Alger qui s'est déroulée au Palais des nations (Club des pins). Placée sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, la 19ème CAMI a porté sur le thème : «La Promotion de la compétitivité des industries africaines par l'augmentation et l'amélioration de la valeur ajoutée».