La Conférence internationale sur la microfinance a été inaugurée hier en présence de plus de 150 experts issus des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA), et représentants d'institutions publiques, d'établissements financiers et d'associations professionnelles. Organisée par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, et la Coopération allemande au développement (GIZ) cette rencontre, de trois jours, porte sur «l'identification des moyens nécessaires à l'introduction en Algérie de la micro-finance en tant qu'instrument complémentaire pour le financement des PME.» La rencontre se veut également un espace d'échange et de concertation sur «les bonnes pratiques dans le domaine de la microfinance et les meilleures méthodes pour son introduction», selon ses organisateurs. Au cours de cette conférence, les participants s'intéresseront notamment au «cadre général et légal de la micro-finance, son organisation et son introduction pour financer des projets». Outre les plénières, les travaux comprennent aussi des ateliers ayant pour objets : «Panorama général sur la micro-finance», «le Cadre légal pour l'introduction de la micro-finance» et «l'Organisation de la micro-finance». Une réflexion sera également menée lors de ces tables rondes sur «la pertinence du développement d'une micro-finance s'inspirant des meilleures pratiques internationales, notamment des pays du pourtour méditerranéen et du Monde arabe.» La micro-finance est un ensemble de services financiers qui répondent aux besoins des très petites et petites entreprises (TPE), et aussi un moyen de financement durable et rentable. Elle constitue un outil de financement palliatif, lorsque les circuits classiques en limitent l'accès aux petits acteurs économiques. La tenue de cette conférence survient dans un contexte marqué par la volonté de l'Algérie de faire de la PME un élément clé du développement économique et social du pays par une mise en valeur moyennant différents dispositifs.