Le Secrétaire d'Etat français au Commerce extérieur, Pierre Lellouche, a reconnu hier que le marché algérien «connaît une forte concurrence» des entreprises étrangères. «La part du marché des entreprises françaises est passée de 30%, il y a quelques années, à 15% actuellement. Le marché algérien n'est plus une chasse gardée pour les entreprises françaises comme par le passé. il connaît une forte concurrence notamment de la part des firmes chinoises et turques», a-t-il relevé lors de l'ouverture du forum de partenariat Algérie France. Il a relevé, dans ce contexte, que le marché algérien compte actuellement 450 entreprises françaises représentant un stock d'investissements de plus de 2,5 milliards d'euros. Le Secrétaire d'Etat français a estimé, par ailleurs, que l'Algérie, qui «possède tous les atouts pour devenir un grand marché régional et international a besoin d'un cadre juridique stable et plus de visibilité pour encourager davantage les investissements directs étrangers». «L'Algérie a surtout les moyens, humains et matériels pour mener sa politique économique ambitieuse visant la construction d'une économie diversifiée et productive», a-t-il souligné. Il a affirmé enfin que la France «est au côté de l'Algérie pour relever le défi de construire une économie forte et productive dans le cadre d'un partenariat gagnant gagnant. Elle sera toujours auprès du Maghreb et de l'Algérie», a-t-il soutenu. Concernant ce forum, M. Lellouche a indiqué que «c'est une grande première qui témoigne du développement des relations algéro-françaises et leur ampleur». Il a estimé, par ailleurs, que l'aide accordée par l'Algérie à la Tunisie (100 millions de dollars) est «le signe d'une main tendue qui mérite de ne pas passer inaperçu».