Le gouvernement algérien est en pourparlers avec l'entreprise russe Rostvertol pour l'achat d'hélicoptères de combat. Le gouvernement algérien est en pourparlers avec l'entreprise russe Rostvertol pour l'achat d'hélicoptères de combat. Il s'agit de Mi-28NE. Selon des médias russes, les négociations sont bien avancées et l'Algérie pourrait faire une commande pour une livraison s'étalant entre 2012 et 2017. «Nous avons d'ores et déjà fait parvenir une offre commerciale à l'Algérie et nous allons commencer les discussions cette année. Nous espérons signer un contrat pour une livraison entre 2012 et 2017 », a ainsi révélé Boris Sliusar, directeur général de Rostvertol. Si ce contrat se concrétise, l'Algérie qui fut le premier pays hors pacte de Varsovie à recevoir le prédécesseur du Mi-28 NE à savoir le Mi-24, serait le deuxième client étranger de cette entreprise qui commercialise ces Hélicoptère de combat adaptés pour les opérations de nuit. Le Venezuela avait signé un contrat pour l'acquisition de 101 Mi-28NE mais aucun d'entre eux n'a été délivré jusqu'à présent. Les forces armées russes sont les seules à en disposer pour l'instant. Des spécialistes estiment que si cet appareil venait a être acquis, cela donnera un punch à la capacité d'attaque anti-char du pays vus que l'appareil pourrait en tandem avec les Mi-24MKIII mener des attaques de haute précision avec une rapidité et une précision meurtrière contre d'éventuelles troupes ennemies. L'hélicoptère de combat Mi-28NE biplace est en effet un avion remarquable, doté d'un mât sur lequel est monté un radar à ondes millimétriques efficace pour la lutte contre les incendies. Il est également doté de systèmes optiques avancés de vision nocturne. Le Mi-28NE a en outre un système Ataka de missile anti-char, un canon de 30 mm et des roquettes non guidées. La Russie reste le principal partenaire de l'Algérie. Après avoir été caractérisée par des turbulences, la coopération militaire entre Alger et l'ancien empire soviétique a commencé à redevenir aussi intense qu'avant. Les deux parties sont arrivées à un compromis concernant les avions de chasse commandés par l'Algérie. Après avoir constaté des défaillances techniques, cette dernière avait décidé de les renvoyer à son fournisseur illico presto. Le ministère russe de la Défense avait décidé de racheter à l'Algérie ses 24 MiG-29 qu'elle avait commandés en 2006 -afin de ne pas compromettre sa position- de fournisseur stratégique. En mars 2006, Rosoboronexport avait signé un accord pour 1,28 milliard de dollars pour délivrer à l'Algérie 29 MiG-29SMT Fulcrum de combat à un seul siège ainsi que six MiG-29UB de combat à deux sièges. Cet accord s'inscrit dans une convention globale portant sur une coopération technique militaire pour 8 milliards de dollars. Ces avions devaient être délivrés entre mars 2007 et février 2008. L'Algérie -qui a longtemps souffert d'un embargo qui ne disait pas son nom- n'a maintenant que l'embarras du choix. Elle a achevé fin 2009 la réception des avions de combat russes de type Yak-130. Cette commande confirme un retour en grâce de la Russie en tant que fournisseur de l'Algérie en armement. La Russie se plie en quatre pour fournir à l'Algérie des avions adaptés en intégrant certaines caractéristiques exigées par notre armée.