Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, invité du sommet de l'Union africaine (UA) en Libye, s'est engagé à aider le continent africain à promouvoir sa «révolution verte», défendant par la même occasion sa vision d'une coopération sud-sud. «Nous avons avec l'Afrique des défis semblables de développement: combattre la famine et la pauvreté, garantir la sécurité alimentaire de nos populations», a assuré M. Lula à l'ouverture du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation panafricaine à Syrte. Défendant sa vision d'une coopération sud-sud accrue «comme force d'attaque contre les iniquités qui persistent dans l'ordre mondial», le chef de l'Etat brésilien s'est engagé à aider l'Afrique à «promouvoir sa propre révolution verte» qui «ne doit pas se faire sans l'agriculture familiale et doit créer des emplois». Le président de la première puissance économique d'Amérique du Sud a également plaidé en faveur de la «révolution» des bioénergies et de la production de biocarburants, en développant, par exemple, la culture de la canne à sucre en Afrique pour produire de l'éthanol. Par ailleurs, il a proposé que son pays accueille une réunion rassemblant l'ensemble des ministres africains de l'agriculture. Le président brésilien est l'invité officiel du 13e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA qui se poursuivra jusqu'au 3 juillet avec plusieurs points inscrits à l'ordre du jour, et dont le thème principal est «Investir dans l'agriculture pour la croissance économique et la sécurité alimentaire».