L'approvisionnement des populations en eau potable s'est «nettement amélioré» dans les communes de la wilaya de Bordj Bou-Arreridj, alimentées par le barrage de Aïn Zada, selon notamment des habitants du chef-lieu de la wilaya. «Aujourd'hui l'eau atteint sans problème le 5ème étage de notre cité, la pression est forte et l'eau a perdu son goût de bourbe», a indiqué, à cet égard, Hachemi B., un résident de la cité des «500 logements» qui ne regrette pas d'avoir «dû refaire toute l'installation de la robinetterie» dans son appartement en raison de la forte pression. Le wali de Bordj Bou-Arreridj, avait indiqué dès son installation que l'alimentation en eau potable, notamment au chef-lieu de wilaya, constituait l'un des objectifs principaux des autorités locales, rappelle-t-on. La pose de la conduite principale acheminant l'eau depuis le barrage, effectuée en un «temps record», a permis d'atteindre les objectifs assignés car, explique-t-on à la direction de l'Hydraulique (DHW), plus de 60 % du volume acheminé par la vieille canalisation se perdait dans la nature. Selon les services techniques de la DHW, la conduite principale est enfin rétablie et la pression de l'eau, ainsi que la dotation journalière, ont nettement augmenté dans l'ensemble des communes alimentées à partir barrage de Aïn Zada. La nouvelle station de traitement des eaux de cet ouvrage hydraulique, fonctionnelle depuis peu, a également contribué à augmenter le débit, le portant de 200 à 300 litres par seconde, affirme-t-on de même source, soulignant que la dotation en eau potable est passée, dans cette wilaya, de 130 litres par jour et par habitant à 150 litres/j/habitant, un «chiffre très proche de la norme nationale».