«Le partenariat entre l'Algérie et l'Italie est remarquable. Lors des journées italiennes d'Oran, les contacts entre les Italiens et Algériens ont été très fructueux», a déclaré, lors d'un point de presse, dimanche soir, à l'hôtel Royal, l'ambassadeur d'Italie, son excellence Gianpaolo Cantini. En présence de Maître Ali Haroune, ex membre de l'ex HCE (Haut Conseil d'Etat, ndlr), l'ambassadeur italien a réitéré moult fois l'importance de l'Italie pour l'Algérie et vice-versa : «les économies des deux pays sont complémentaires», atteste-t-il. Il promettra aux responsables algériens présents d'intensifier les échanges commerciaux. Revenant sur le programme de ces journées italiennes, l'ambassadeur notera qu'un bon nombre de protocoles d'accords ont été passés par les deux pays, dans le domaine du BTPH, des travaux publics et de l'hydraulique ainsi que dans la formation musicale et cinématographique. D'après l'ambassadeur, les entreprises italiennes de ces secteurs sont des plus importantes du pays de la «Botte». Ces protocoles portent sur «les opportunités de participation aux projets infrastructurels dans la région de l'Oranie qui a besoin de nouvelles stratégies et technologies». Maître Ali Haroun animera, quant à lui, une communication sur le thème intitulé «les efforts pour une justice privée au bénéficie des PME», dans le cadre du comité d'arbitrage de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI). Concernant le volet culturel, il a été très riche lors de ces journées. En effet, la cinémathèque a programmé deux séances avec la projection de films d'auteurs italiens. L'animation culturelle sera également enrichie par les musiciens du «Quatuor de Rome» à l'Institut régional de formation musicale (IRFM). Le Théâtre régional d'Oran «Abdelkader Alloula» abritera des manifestations de musique classique. Un cinéphile oranais a sollicité l'ambassadeur italien de bien vouloir accepter et ce, dans le cadre de ce partenariat culturel, la restauration les bandes des films de la cinémathèque qui sont dans un état «lamentable». «L'institut de Boulogne qui est d'une renommée international pourrait, en effet, procéder à la restauration de ces bandes qui constituent le patrimoine cinéphile d'El Bahia», relève-t-il. La réponse de l'ambassadeur italien était positive : «Il faut solliciter votre ministre de la Culture pour signer un protocole d'accord portant sur la restauration de ces films. L'Institut est à votre disposition».