La couverture des risques liés au reboisement des pépinières et des exploitations forestières est le nouveau produit d'assurances que compte mettre sur le marché à partir du mois de mars prochain la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), a-t-on appris lundi auprès de cette caisse. Ce nouveau produit vise à couvrir tous les risques inhérents aux reboisements des nouvelles exploitations forestières et des pépinières forestières notamment les risques liés aux aléas climatiques tels que le gel, la grêle ou les inondations, a indiqué à l'APS, M. Chérif Benhabilès, chargé des assurances au sein de la CNMA. «La commercialisation de ce produit débutera, pour toutes les régions forestières, à partir du mois de mars», a-t-il précisé, soulignant que ce nouveau produit a été conçu pour «répondre aux attentes et besoins en assurances des différents opérateurs du secteur des forêts». L'introduction de cette nouvelle assurance s'inscrit dans le cadre des efforts de la CNMA pour couvrir les activités prioritaires ciblées par le ministère de l'Agriculture, a-t-il encore précisé. «Nous sommes en train de cibler toutes les activités relevant du ministère de l'Agriculture pour adapter un type d'assurances couvrant tous les programmes de développement agricole et rural qu'il a instaurés'', ajoute M. Benhabilès. Elaborée conjointement avec les services de la Direction générale des forêts (DGF), cette assurance concerne les professionnels du secteur forestier notamment les conservateurs des forêts, les entreprises régionales du génie rural (ERGR), les entreprises privées chargées des travaux de reboisement et les agriculteurs concernés. Des rencontres et des regroupements régionaux en direction des professionnels du secteur seront organisés au mois de mars afin de les informer, les sensibiliser et en même temps vulgariser ce nouveau produit, a-t-il ajouté. Par ailleurs, la CNMA prévoit de lancer deux autres produits d'assurances: l'assurance contre la perte de rendement et la ‘'micro-assurance''. Le premier produit permet d'indemniser un agriculteur lorsque son rendement baisse sous un seuil fixé d'un commun accord, le second touche les agriculteurs dépourvus de toute sorte de protection sociale ou financière ce qui les rend vulnérables face aux risques. Ces deux derniers produits n'avaient pu être lancés comme prévu en 2011 à cause de «difficultés techniques» liées à des considérations statistiques et d'information, selon le même responsable.