Les représentants syndicaux de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE) de 12 wilayas de l'Ouest du pays ont participé, hier, à une rencontre organisée à la Munatec de Canastel pour débattre du régime indemnitaire du corps enseignant et déboucher sur un avant-projet à soumettre au ministère de tutelle lors de la rencontre prévue le 19 du mois en cours. Selon le secrétaire général du bureau d'Oran et secrétaire national chargé de la communication, la rencontre d'Oran sera suivie de 3 autres organisées à Alger, Ghardaïa et Sétif, respectivement les 20,22 et 24 octobre, conclaves régionaux qui permettront à ce syndicat affilié à l'UGTA de finaliser un rapport final à présenter le 26 du même mois au ministère de l'Education et à soumettre au secrétaire général de la centrale syndicale qui sera chargé, à son tour, de le présenter lors de la tripartite en tant que seul syndicat autorisé à y participer. Les participants à la rencontre d'hier ont été ventilés au niveau de plusieurs ateliers pour préconiser un autre régime indemnitaire après avoir décortiqué l'actuel qui présente, selon l'ensemble des syndicats du secteur, des défaillances telles cette indemnité de nuisance de l'ordre de 178 dinars et datant de 1966. Pour les enseignants, qui ont exprimé leur colère lors de la journée de protestation organisée le 5 octobre par les syndicats autonomes, le régime actuel ne répond plus aux exigences engendrées par les réformes du secteur. En plus, le régime indemnitaire, dans sa forme actuelle, n'est pas une source de motivation, d'où la nécessité d'opter pour des incitations pécuniaires telles la prime de zone ou de sureffectif calculée par rapport au point indiciaire. Dans ce cadre, la FNTE estime que pour inciter des enseignants à aller vers des zones déshéritées caractérisée par un manque flagrant du personnel, il est impératif d'instituer des indemnités de zones.A ce propos, et à titre illustratif, la wilaya d'Oran accuse un déficit, selon le responsable syndical, de pas moins de 1.600 postes. Cela est dû, d'une part à la mauvaise gestion des ressources humaines, et de l'autre à la non-validation du plan de gestion par la fonction publique.Au sujet des nouveautés nées de la nouvelle organisation pédagogique imposée par le nouveau week-end, M. Boussâada estime que les plus gros problèmes sont perceptibles au niveau de pas moins de 120 établissements du premier palier qui fonctionnent selon la double vacation.