La Fédération nationale des travailleurs de l'Education (FNTE) appelle à une grève nationale de trois jours à partir du 2 février prochain. C'est ce qui a été décidé hier au terme d'une réunion de la commission exécutive nationale de la FNTE élargie aux présidents des syndicats d'entreprises du secteur de l'Education, tenue à la Munatec de Tipasa. Le recours à cette action de protestation, la première faut-il le rappeler depuis la signature du pacte social, est motivé notamment, selon le secrétaire général de la FNTE, Aïd Boudaha, par le retard qu'accuse le traitement du dossier du régime indemnitaire et des primes. Ce dossier est actuellement au niveau de la commission ad hoc composée de représentants du ministère de tutelle, de ceux des Finances ainsi que de la fonction publique. «Depuis la signature du dossier du régime indemnitaire et des primes entre la FNTE et le ministère de l'Education nationale et sa transmission à la commission ad hoc, aucun résultat n'est encore connu. Par conséquent, nous appelons les parties concernées à traiter ce dossier dans de meilleurs délais et à prendre en considération toutes les propositions émises par notre base», estime M. Boudaha. Outre ce point, la FNTE a soulevé d'autres revendications, entre autres, le maintien du régime des retraites (32 ans de travail pour les hommes et 25 ans pour les femmes) ainsi que l'abrogation de l'article 87 bis. Les syndicalistes de la FNTE ont décidé que si aucune évolution n'intervient après la grève, ils organiseront fin février une rencontre extraordinaire pour débattre de la poursuite du mouvement de protestation.