L'Algérie poursuit son programme spatial. Elle lancera, l'année prochaine, un nouveau satellite en partenariat avec le l'organisation indienne de recherche spatiale (ISRO). L'engin, construit par des entreprises européennes pour le compte de l'Algérie, pèse pas moins de 200 kg. Le programme spatial de l'Algérie a été amorcé en 2007. L'Etat avait décidé de consacrer une enveloppe de 82 milliards de dinars dans cette démarche qui inclut la commande de deux satellites de télécommunications. Le programme en question s'étale jusqu'en 2020. Les pouvoirs publics espèrent développer les techniques spatiales et les mettre au service de la lutte contre la désertification et la protection de l'environnement mais aussi pour observer, par images satellites, l'impact des catastrophes naturelles telle que les séismes et les inondations afin d'affiner les dispositifs de prévention. Ces images sont également très utiles dans le cadre de la lutte contre les incendies qui surviennent de manière récurrente durant la saison estivale, causant des dégâts énormes, notamment pour la production agricole. En 2004, l'Algérie avait signé un accord avec l'Agence spatiale russe Roskosmos. Le premier satellite algérien est Alsat-1, dont le coût est estimé à onze millions de dollars.Il avait été mis sur orbite par un lanceur russe, en novembre 2002, depuis le cosmodrome militaire de Plessetsk (nord-ouest de la Russie). L'Algérie est, certes, loin des grandes nations dans le domaine, à l'image de la Russie, les Etats-Unis, le Japon et la Chine mais elle reste pionnière dans le monde arabe. D'ailleurs, l'Agence spatiale algérienne a été chargée de proposer, au nom de l'Algérie, les suggestions techniques nécessaires pour doter le monde arabe d'un satellite d'observation de la terre. Le premier satellite algérien mis sur orbite est Alsat-1. C'est un microsatellite de cartographie, visant principalement à la gestion des ressources naturelles et à la prévention des catastrophes naturelles comme les inondations et les tremblements de terre. Il a été conçu par des scientifiques algériens et britanniques au Centre spatial de Surrey (SSTL), au Royaume-Uni. La mise sur orbite a été réalisée par un lanceur russe Cosmos-3M, le 28 novembre 2002, de la base de Plesetsk en Russie. Alsat-1 fait partie du programme Disaster Monitoring Constellation (DMC), visant à prévenir les catastrophes naturelles dans le monde. Les pays qui participent à cette constellation sont : l'Algérie, le Royaume Uni, la Chine, le Nigeria et la Turquie.