Le concessionnaire automobile Diamal, filiale commune entre le français CFAO et l'algérien Hasnaoui, a été destinataire, début octobre, d'un avis de redressement fiscal, émanant de la Direction des grandes entreprises (DGE) de la Direction générale des Impôts (DGI). Selon le site online TSA, le montant total du redressement atteint 714, 195 millions de dinars (plus de 10 millions de dollars), dont 20% (142,841 millions) payables au plus tard le 4 octobre dernier. Pour le journal électronique, le redressement porte sur quatre années d'exercice : 2004, 2005, 2006 et 2007. Les années 2008 et 2009 devraient être concernées par un prochain redressement. L'exercice 2006 aurait été fortement corrigé par la Direction générale des Impôts (DGI). Exemple : sur la seule partie concernant l'impôt sur les bénéfices (IBS), le montant du redressement atteint 207,971 millions de dinars. Pour gérer le dossier, la direction générale de Diamal s'appuie sur l'expertise du cabinet d'audit KPMG et le bureau algérien du célèbre cabinet d'avocats d'affaires Francis Lefebvre. Il travaille aussi avec des fiscalistes de sa maison-mère, CFAO, à Paris. Il faut indiquer que Diamal est le distributeur exclusif de plusieurs marques automobiles entre autres Chevrolet, Opel et Isuzu. Aussi, faut-il le rappeler, cette marque a fait l'objet d'une polémique créée par son Directeur Général département Algérie qui, dans une note adressée à sa hiérarchie, avait fortement critiqué le président de la République. Cette note rendue publique avait provoqué illico-presto le limogeage du DG.