Un haut responsable du groupement chinois Citic-CRCC a quitté, il y a quelques jours, l'Algérie en direction de la Chine, c'est que vient d'annoncer le site online TSA. En effet, cette affaire qui défraie la chronique actuellement connait avec cette « fuite » un nouveau rebondissement bien qu'elle n'ait pas encore livré tous ses secrets. Ainsi donc, après l'arrestation de quatre personnes dont le secrétaire général du ministère des Travaux publics (voir nos précédentes éditions), c'est au tour du directeur général du projet pour la partie centre, Hua Dongyi, de quitter le pays car impliqué dans le scandale. Quant aux motivations de ce départ, plusieurs versions sont avancées. Parmi la plus plausible, celle d'un rappel par Pékin afin d'éviter «un scandale diplomatique et économique». A cet effet, les mêmes sources affirment que les Chinois ont pris leurs précautions en anticipant sur une affaire qui risquait «d'écorner» leur image de marque, d'autant que pour eux l'Algérie constitue une véritable carte de visite dans leur stratégie de conquête des marchés africains. Par ailleurs, et selon les mêmes sources, les enquêteurs cherchent à présent à déterminer si d'autres hauts responsables du ministère ou des intermédiaires sont impliqués dans l'affaire. Mais une chose est sûre : pour l'instant, les éléments en possession des enquêteurs mettent hors de cause le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. Les enquêteurs cherchent également à connaître l'origine de plus de 2 milliards de dollars de travaux supplémentaires facturés par le groupement chinois à l'Algérie dans le cadre des travaux sur les parties Centre et Ouest du projet. Une somme que l'Algérie refuse de payer, provoquant des tensions avec Citic-CRCC. Le feuilleton continue en attendant d'autres épisodes B.N