Quarante laboratoires d'analyses et de contrôle de la qualité seront certifiés par l'organisme algérien d'accréditation Algérac à l'horizon 2011, a indiqué, jeudi à Alger, le directeur général de cet organisme, Nouredine Boudissa. Trois laboratoires accrédités seulement travaillent actuellement en Algérie dans les secteurs d'activités les plus sensibles touchant à la sécurité des consommateurs, a précisé ce responsable lors d'une conférence de presse. «Il y a du nouveau dans le domaine du contrôle des normes de qualité en Algérie où les pouvoirs publics accordent la plus haute importance à ce volet», a encore ajouté M. Boudissa, soulignant que «l'accréditation va devenir un instrument incontournable dans la politique du pays». A cet égard, M. Boudissa a évoqué un «important programme de financement de ces 40 laboratoires avec le projet MEDA 2 qui vise la mise à niveau de l'entreprise, ainsi que les programmes de jumelages entre les villes et le financement par l'Etat». Selon lui, le concept accréditation est un concept récent en Algérie (Algérac est né 2005) mais il est possible de rattraper le retard eu égard à l'effort «titanesque» qui est entrepris par l'Etat en matière de certification. Pour le directeur général d'Algérac, la priorité pour les années à venir sera accordée à la normalisation des laboratoires. A titre d'exemple, aucune entreprise ne peut dorénavant contrôler un ouvrage d'art si elle n'est pas certifiée ISO 17020 Dans ce contexte, a-t-il ajouté, un programme qui s'étale sur six ans est lancé pour promouvoir l'accréditation en Algérie. «Le plus gros sera l'accréditation des laboratoires dans les secteurs stratégiques qui permettra de créer le premier jalon pour un effet d'entraînement», a affirmé le directeur d'Algérac.