La question de la revalorisation du salaire national minimum garanti (SNMG) sera le dossier principal de la prochaine tripartite qui réunira les représentants du gouvernement, de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du patronat, a déclaré, hier à Alger, le secrétaire national de l'UGTA chargé de l'information, Abdelkader Malki. Il a indiqué, dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie commémorant le 55ème anniversaire de la lutte de libération nationale, que l'organisation syndicale va engager des négociations avec le gouvernement et le patronat, en vue de revoir à la hausse le SNMG et améliorer, ainsi, le pouvoir d'achat des travailleurs. A la question de savoir si l'UGTA a déjà arrêté une fourchette à ce sujet, M. Malki a indiqué qu' «aucune proposition n'a été encore faite», ajoutant que cette question «sera discutée entre nous (UGTA) et les différents partenaires». Il a précisé que le SNMG «a toujours évolué de 2.000 dinars et que cette fois, nous espérons qu'il évoluera un peu plus», d'autant, a-t-il dit, que l'UGTA a toujours «discuté la question du SNMG en fonction d'une étude sur le pouvoir d'achat». M. Malki n'a pas écarté, en outre, l'éventualité de la tenue d'une bipartite (gouvernement-UGTA) qui sera consacrée au dossier des statuts particuliers et du régime indemnitaire qui concernent quelque 1.600.000 travailleurs de la fonction publique. Il a ajouté, à ce propos, que plus d'une trentaine de ces statuts «sont prêts» et que d'autres «sont en discussion entre les syndicats sectoriels et les ministères de tutelle». Au sujet de l'échéance fixée pour la tenue de la prochaine tripartite, le responsable de la centrale syndicale a indiqué qu' «aucune date n'a été arrêtée pour le moment», soulignant, toutefois, que la réunion pourrait avoir lieu durant la première quinzaine de décembre. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, avait indiqué, jeudi dernier, que la réunion de la tripartite se tiendra avant la mi-décembre prochain, rappelle-t-on.