Un programme environnemental d'une valeur de 34 millions d'euros destiné à la protection de la région côtière d'Alger a été approuvé par la Commission européenne, indique mardi un communiqué de l'Union européenne (UE). Un programme environnemental d'une valeur de 34 millions d'euros destiné à la protection de la région côtière d'Alger a été approuvé par la Commission européenne, indique mardi un communiqué de l'Union européenne (UE). «Ce programme, qui se fera en partenariat avec les autorités algériennes, est consacré à la protection de la côte algéroise des effets de l'urbanisation et des activités économiques, qui est au cœur des politiques de développement du pays», précise le communiqué. La Commission européenne relève que l'UE et l'Algérie ont renforcé leur coopération en matière de protection de l'environnement, ce nouveau programme illustrant le «nouvel élan» de cette coopération. Elle souligne, à ce titre, que les autorités algériennes, en collaboration avec l'UE, ont mis en place un programme de développement de la région côtière d'Alger, qui prévoit une utilisation «cohérente et intégrée» des terres et la planification de leur gestion. Selon la même source, l'aide européenne dans ce programme s'élèvera à 34 millions d'euros et contribuera à la mise en œuvre de la nouvelle stratégie. Ce soutien consistera, par exemple, à mettre en place un système de surveillance écologique de la côte, des plans de gestion, des aires protégées et des études sur les coûts de l'investissement public. Le secteur privé et la société civile devraient être étroitement associés à la mise en œuvre du programme, note-t-on dans le communiqué. Pour l'UE, les principaux défis environnementaux auxquels l'Algérie doit faire face sont la qualité de l'air, la gestion et la qualité des ressources en eau, la gestion des déchets, la protection de la nature, la pollution côtière et marine et la désertification. La Commission européenne rappelle que l'Algérie a déjà mis au point un plan national de stratégie et d'action pour l'environnement et le développement durable, et que des programmes sectoriels spécifiques relatifs en particulier à la désertification, la gestion des déchets et la protection des zones côtières et marines, ont été adoptés.