Les importations algériennes de blé s'affichaient en baisse durant les neuf premiers de 2012 à 1,49 milliard de dollars contre 2,18 milliards de dollars durant la même période de 2011, reculant de plus de 31,6%, a-t-on appris jeudi auprès des Douanes algériennes. En volume, les importations de blé (tendre et dur) ont atteint 4,6 millions de tonnes de janvier à septembre dernier contre 5,75 millions de tonnes à la même période de 2011, soit une baisse de près de 20%, selon les chiffres provisoires du Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). Les importations de blé dur ont atteint 1,09 million de tonnes pour un montant de 460,4 millions de dollars, celles du blé tendre ont dépassé quant à elles les 3,50 millions de tonnes pour une valeur de 1,03 milliard de dollars, selon le Cnis. Les achats de blé de l'étranger ont amorcé une baisse depuis plusieurs mois en raison d'une bonne récolte de l'ordre de 56 millions de quintaux attendue en Algérie durant la saison 2011/2012. Toutefois, cette récolte n'a pas dépassé les 52 millions de quintaux, obligeant l'Algérie à recourir aux importations afin de combler le déficit. Pour la campagne 2012-2013, le secteur de l'agriculture table sur une production céréalière de 50,7 millions de quintaux, selon les prévisions de l'Institut national des Grandes cultures. Les besoins nationaux en matière de céréales y compris le maïs et le soja sont estimés à 80 millions de quintaux/an, ce qui classe l'Algérie comme l'un des plus importants pays importateurs de céréales.