La commission nationale de supervision des élections locales (CNISEL) a reçu 4 saisines relatives à des contentieux impliquant des encadreurs de bureaux de vote et à un rejet de candidature, selon le président de la commission M. Slimane Boudi. M. Boudi a souligné dans une déclaration à l'APS que la commission avait reçu 3 saisines de ses sous-commissions de Khenchela, Constantine et M'sila émanant de partis politiques, et 1 saisine de sa sous-commission de Médéa relative à un rejet de candidature par la commission locale de surveillance des élections. Le président de la CNISEL a ajouté que la commission avait tranché sur 2 saisines et que les deux autres faisaient l'objet d'une enquête, et qu'elle n'avait reçu jusqu'à présent aucune saisine concernant la campagne électorale ouverte hier dimanche. La CNISEL aura reçu au total 56 saisines depuis le début du processus des élections locales du 29 novembre prochain, soit depuis le début de dépôt des candidatures. Par ailleurs, et en réaction à la proposition du président de la commission nationale de surveillance des élections locales (CNSEL) M. Mohamed Seddiki d'établir une «coordination efficiente» entre les deux commissions, M. Boudi a indiqué qu'il «n'était pas contre» cette proposition et était disposé «à coopérer et à coordonner avec la première commission à propos de tous les sujets qu'elle aurait à proposer, l'essentiel est que (cette coordination) s'inscrive dans le cadre de la transparence et de l'intégrité des élections», a indiqué M.Boudi qui a ajouté que le contact se poursuivait toujours entre les deux commissions par le biais des saisines que reçoit la commission de supervision de la part de la commission de surveillance. La CNSEL publie les saisines qu'elle reçoit sur son site Internet, lequel peut être également utilisé pour lui faire part des dépassements qui pourraient surgir durant le processus électoral. La CNISEL, installée le 24 septembre dernier, est composée exclusivement de 311 juges, dont 76 de la Cour suprême, 10 du Conseil d'Etat, 188 des cours et 37 des tribunaux, tous désignés par le Président de la République. Cette commission a été créée en vertu de la loi organique relative au régime électoral amendée dernièrement et est chargée de se pencher sur tout dépassement pouvant nuire à la crédibilité et à la transparence du processus électoral et sur toute violation de ladite loi. Une commission similaire a été installée pour la première fois lors des élections législatives du 10 mai dernier, rappelle-t-on.