Le chef du service neurologie de l'établissement hospitalier spécialisé (EHS) Ait Idir, le Pr Ait Kaci Ahmed Mahmoud, a affirmé samedi à Alger que les services spécialisés traitaient chacun entre 30 à 40 cas de sclérose en plaque par an. Le Pr Ait Kaci a indiqué en marge d'une rencontre scientifique sur les dernières découvertes concernant de la sclérose en plaque que l'EHS Ait Idir a traité durant ces dix dernières années près de 600 cas, soulignant que les services des maladies neurologiques prennent en charge chacun 30 à 40 cas par an. Il a précisé, à ce propos, que la sclérose en plaque est une maladie neurologique relativement «fréquente» et plus fréquente dans les pays du Nord (Europe), soulignant qu'elle reste liée aux facteurs froid et humidité sans que cela ne soit scientifiquement prouvé. Il a fait remarquer que la maladie est bien diagnostiquée dans les différentes régions du pays à travers les dosages biologiques à l'Institut Pasteur et l'IRM (imagerie à résonance magnétique), mais il n'existe pas encore, a-t-il dit, de traitement curatif. Les médicaments disponibles contribuent à alléger les poussées de la maladie qui peuvent durer quelques jours voire, quelques semaines avec des signes majeurs à savoir des troubles visuels, des difficultés à la marche et des paralysies qui entraînent un handicap sans pour autant causer la mort. La sclérose en plaque, selon le Pr Ait Kaci, est une maladie génétique non héréditaire. Pour espacer les poussées fréquentes de la maladie, les médecins ont recours à des médicaments sous forme injectable à faire régulièrement pendant des mois voire, des années. Il a cité d'autre part, d'autres médicaments par voie orale découverts ces dernières années qui aident à réduire la progression de l'affection. R.N