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Sahel : 2012, année d'un déploiement tous azimuts de la diplomatie algérienne
Publié dans Le Financier le 30 - 12 - 2012

L'année 2012 qui s'achève aura été celle d'un déploiement tous azimuts de la diplomatie algérienne, qui a mis les bouchées doubles, tant au plan régional qu'international, pour la résolution des différents conflits, plus particulièrement dans la région du Sahel, marquée par la crise survenue dans le nord du Mali et ses répercussions sur l'ensemble des pays voisins. Fidèle à ses principes de non ingérence dans les affaires internes des Etats, l'Algérie a développé une approche qui se voulait «pragmatique» pour la conduite d'une sortie de crise au Mali, tout en cernant les aspects à prendre en considération dans la définition d'une stratégie pour le Sahel. Cette approche, qui a eu un «appui sans réserve» de la part du Conseil de sécurité de l'ONU, préconise une solution politique négociée impliquant l'ensemble des acteurs qui se démarquent, sans équivoque, du terrorisme et du crime transnational organisé et qui renoncent à toute atteinte à l'intégrité territoriale du Mali. Pour s'entourer de meilleures chances de succès, cette démarche est appelée à être conduite dans le respect de certaines exigences parmi lesquelles, les Maliens sont les premiers acteurs dans la recherche de solutions à leurs problèmes et qu'il s'agit d'aider et de soutenir en renforçant notamment leurs capacités nationales. Il s'agit également pour les acteurs de la communauté internationale d'être guidés, dans leur démarche, par un même agenda et leurs efforts conduits selon un même ordonnancement, qui tienne compte, non seulement de la volonté des Maliens et des prérogatives de la Cedeao, mais aussi des intérêts de sécurité nationale des pays voisins du Mali, à savoir l'Algérie, le Niger et la Mauritanie. Il doit être tenu compte aussi des responsabilités de supervision et de coordination dévolues à l'Union africaine en matière de maintien de la paix et de la sécurité, et de l'appui attendu de l'ONU dans ce sens. L'Algérie a assuré, à ce propos, qu'elle demeurera engagée aux côtés du Mali jusqu'au rétablissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans ce pays, comme elle l'a fait lors de crises précédentes. Cependant, l'Algérie pense que les événements en cours dans le Sahel ne devraient pas détourner l'attention de l'identification de la véritable menace qui met en péril la stabilité et la sécurité de cette région. Sur ce point, le terrorisme et le crime transnational organisé sont désignés comme le principaux fléaux qu'il faudra combattre par tous les moyens nécessaires. Exacerbés par la circulation incontrôlée d'importantes quantités d'armes, dans le sillage du conflit en Libye et la dégradation de la situation humanitaire dans le nord du Mali, ces deux fléaux ont tendance à prendre des proportions graves amenant la communauté internationale à tirer la sonnette d'alarme sur ce qui se passe dans ce vaste espace désertique. L'Algérie a toujours affirmé, à cet égard, qu'il était «légitime» de recourir à tous les moyens, y compris la force, pour éradiquer les groupes terroristes et leurs affiliés du crime transnational organisé dans le Sahel. Elle estime, toutefois, que l'usage de la force doit être conduit «avec le discernement voulu» pour éviter l'amalgame et la confusion entre les populations du nord du Mali qui ont des revendications légitimes et les groupes terroristes et les narcotrafiquants, source de toutes menaces qui pèsent sur la région.
Les défis ne connaissent pas de frontières
Les menaces et les défis ne connaissent pas de frontières, leurs solutions doivent être l'objet d'une action coopérative et globale, a-t-on insisté. C'est dans cette optique plus précisément que deux comités, l'un politique et l'autre technique, ont été créés, sous l'impulsion de l'Algérie, pour renforcer les mécanismes de coopération déjà existants entre les pays du champ (Algérie, Mali, Niger et Mauritanie). Ils auront pour mission la planification et la mise en œuvre de toutes les actions des ministres des Affaires étrangères des quatre pays du champ, ainsi que le suivi des projets de développement, notamment des infrastructures et des projets ayant un impact direct sur la vie des populations dans les zones les plus enclavées de la région. Les efforts déployés par la diplomatie algérienne en vue de parvenir à un règlement pacifique de la crise du Mali, ont abouti à la signature d'un accord entre le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et Ansar Eddine. Cet accord a été, du reste, salué par l'Algérie qui l'a considéré comme un «nouveau jalon» sur la voie du règlement politique de la crise au Mali. Le 20 décembre dernier, le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté une résolution autorisant, pour une période initiale d'un an, le déploiement de la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine. Une résolution «qui valide» l'approche globale développée par l'Algérie depuis le début de la crise malienne, c'est-à-dire la nécessité d'apporter une «réponse multiple à une crise multidimensionnelle pour traiter à la fois les aspects politiques, humanitaires et sécuritaires de cette crise», comme l'a si bien précisé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. Au plan humanitaire, l'Algérie a déployé d'énormes moyens pour venir en aide aux milliers de réfugiés ayant fui les zones de tensions dans la région sahélo-saharienne. Et pour mieux coordonner l'action humanitaire, une structure a été créée, en juin dernier à Alger, par les sociétés nationales du Croissant-Rouge et de la Croix-Rouge des pays du Sahel. Lancée sous l'égide du Croissant-Rouge algérien, cette structure est chargée notamment de développer la diplomatie humanitaire et assurer la coordination entre les différentes sociétés nationales membres, pour une meilleure prise en charge de la crise humanitaire engendrée par la situation dans le Sahel.


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