Pour renforcer les capaci-tés d'exportation des PME, le programme «Optimexport» sera prorogé pour deux autres années ; soit jusqu'à la fin 2011. «Le programme Optimexport sera prolongé d'une année, avant d'être reconduit pour deux autres années en vue d'attirer davantage d'entreprises», a indiqué le directeur général d'ALGEX, Mohammed Bennini, mardi à la presse. Il faut savoir qu'Optimexport -qui a officiellement démarré en juin 2007 -mais qui n'a été effectif qu'une année plus tard, pour une durée de deux ans. Selon Mohamed Bennini, plusieurs activités prévues dans le projet ne sont pas encore réalisées, c'est ce qui fait qu'il sera prolongé d'une année jusqu'à fin 2010. Il a indiqué également, que les partenaires d'Optimexport (Algex, la Chambre du commerce et d'Industrie, le ministère des Finances et l'Agence française de développement) sont en train de discuter sur une possibilité de reconduire ce programme pour une durée de deux ans jusqu'à fin 2012 ; avec un financement totalement algérien. Le programme en cours d'exécution est financé par la partie française à hauteur de 2,1 millions d'euros et de 400.000 euros par l'Algérie, a-t-il rappelé, tandis que le prochain sera financé par le Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE). Optimexport, qui concerne les volets information, formation et accompagnement des entreprises à l'exportation, «devrait être reconduit en vue de toucher davantage d'autres entreprises et auxiliaires comme la Chambre nationale de l'Agriculture, la CACI, le secteur de l'artisanat, notamment à l'intérieur du pays ainsi que les transitaires», a-t-il soutenu. «Nous devons nous imprégner de ce programme et susciter des vocations d'exportation au niveau de plus d'entreprises», a-t-il ajouté, en estimant que le nombre de PME sélectionnées dans le programme est insuffisant pour l'Algérie où il concerne 44 entreprises exportatrices sélectionnées dans le cadre du «Challenge Optimexport». Les rencontres de l'Export ont abrité des conférences-débat ainsi que des ateliers sur des thématiques en relation avec l'exportation. Entre autres thèmes débattus, les incitations fiscales et douanières à l'export, l'accès aux marchés extérieurs et l'organisation interne de l'entreprise. Les conférences ont porté sur la logistique, les mécanismes d'accompagnement et les modes de payement et les incidences de la loi de Finances complémentaire 2009 sur les exportations. A propos de la LFC 2009, le directeur général de la législation fiscale au ministère des Finances, Mustapha Zikara, a souligné que « les mesures relatives à la part majoritaire algérienne dans les IDE et l'association d'un partenaire national dans une entreprise importatrice étrangère, visent à ouvrir aux nationaux la possibilité de fréquenter des leaders en la matière pour acquérir leur savoir-faire et leur professionnalisme ».