L'Algérie a apporté, à travers la participation de l'Armée nationale populaire (ANP) aux forces des Casques bleus de l'ONU, une contribution «substantielle» pour le maintien de la paix dans le monde, a déclaré samedi à Alger la coordonnatrice résidente du système des Nations unies en Algérie, Mme Cristina Amaral. «Je salue l'engagement et les contributions de l'ANP qui a participé activement, dans le cadre onusien, en vue de la réalisation des objectifs de la paix dans le monde», a souligné, Mme Amaral à l'occasion de la journée internationale des Casques bleus des Nations unies célébrée sous le thème «maintien de la paix: s'adapter aux nouveaux défis». Elle a précisé, dans ce cadre, que l'Algérie a été présente en République d'Angola, en République démocratique du Congo, en Haïti et au Cambodge, ajoutant qu'elle s'est acquittée «avec succès» du mandat onusien. L'expert en sciences politiques, Messaoud Adhimi, a souligné, dans le même sens, la «grande contribution» apportée par l'Algérie pour le maintien de la paix en Afrique, en Asie et en Amérique Latine. «L'Algérie a participé dans le cadre onusien pour le maintien de la paix en 1989 en Angola avec 20 officiers et au Congo en 1999 avec 51 officiers», a-t-il rappelé. M. Adhimi a fait état de 21 officiers de l'ANP ayant participé activement avec les forces onusiennes pour garantir le respect de l'accord de cessez-le-feu signé à Alger entre l'Ethiopie et l'Erythrée. S'agissant du conflit en Haïti, l'Algérie avait envoyé, entre février 1995 et août 1996, 32 militaires pour former et encadrer les unités sécuritaires de ce pays. La coordonnatrice résidente du système des Nation unies en Algérie, a fait observer que la journée internationale des Casques bleus de l'ONU, célébrée le 29 mai de chaque année, depuis 2003, est destinée à rendre hommage à «tous ceux qui ont servi et servent encore les opérations de maintien de la paix dans le monde». Rappelant que l'Organisation onusienne avait créé sa première mission pour le maintien de la paix dans le monde en 1948, elle a relevé qu'à ce jour, 3108 militaires, agents de police et civils, ont perdu la vie au service de la cause de la paix à la suite d'actes de violences, d'accidents ou de maladies.