Deux rapports relatifs à la nouvelle politique industrielle et à l'amélioration du climat des affaires en Algérie seront soumis aujourd'hui (mardi) au gouvernement, a indiqué lundi le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'Investissement, Cherif Rahmani. Ces rapports ont été élaborés notamment avec le concours des associations patronales, d'experts et de professeurs d'universités dans le but de «définir une politique industrielle pour développer les exportations, l'emploi, et contribuer à créer de la valeur ajoutée», a déclaré le ministre lors d'une rencontre économique entre opérateurs Algériens et Italiens qu'il a coprésidée avec le vice ministre italien du Développement économique Carlo Calenda. Il s'agit à travers cette «nouvelle démarche» de promouvoir des filières industrielles stratégiques où l'Algérie recèle un potentiel et dispose d'atouts compétitifs, selon M.Rahmani. Le ministre a expliqué que cette nouvelle stratégie est basée sur le renforcement des entreprises notamment les PME pour les aider à se placer sur le marché international. «Nous allons accorder des avantages aux PME pour les aider à se moderniser», a-t-il dit, insistant sur l'importance de créer à l'avenir des pôles industriels spécialisés. Sollicité par des journaliste pour donner plus de détails sur cette politique, il a précisé que cette dernière à été élaborée en tenant compte «de toutes les propositions déjà formulées il y a quelques années en Algérie», dans le cadre de la stratégie industrielle. Pour M.Rahmani, cette stratégie vise « à libérer le pays de sa dépendance du secteur des hydrocarbures par la création de sources de richesse au niveau national, en faisant appel au savoir faire international». «Nous avons besoin de mettre le pays à l'abri du retournement de la volatilité des prix du pétrole», a-t-il soutenu. Concernant le dossier de l'amélioration du climat des affaires devant accompagner cette politique, il contient, selon M.Rahmani, cent (100 ) propositions issues des travaux d'un comité installé récemment pour améliorer le classement de l'Algérie dans le prochain rapport Doing Business de la Banque mondiale (BM).