Le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed-Seghir Babes, en sa qualité de président en exercice de l'Association internationale des conseils économiques et sociaux et institutions similaires (AICESIS), a exprimé à Genève l'engagement «sans faille» de l'AICESIS en faveur des Objectifs du développement durable (ODD) et de leur mise en œuvre dans le cadre du futur «agenda post 2015». Intervenant lors de l'assemblée générale du Conseil économique et social des Nations unies, M. Babes a mis l'accent sur «l'importance des liens entre la science, la technologie, l'innovation et la culture dans l'achèvement et la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ainsi que dans la promotion des ODD». La communauté des conseils économiques et sociaux et institutions similaires regroupés au sein de l'AICESIS «était d'ores et déjà en ordre de bataille autour de cet axe matriciel fondateur, et ce, de manière éminemment opérationnelle», a-t-il rappelé. La démonstration, a-t-il souligné, «en est, de fait, administrée par le parachèvement des procédures tendant à la création, sous l'égide de l'Université de l'ONU de Tokyo, d'un institut dédié à l'enseignement post-gradué et à la recherche appliquée». Il a cité, également, le «mémorandum d'entente» de ce futur institut qui aura pour siège Alger et dont l'inauguration a été programmée pour l'automne de l'année en cours. M. Babes a souligné, par ailleurs, le «haut degré d'intérêt» qu'attache l'AICESIS, sous le leadership du CNES d'Algérie, à «l'assignation d'un chemin critique et de résilience reliant le processus d'achèvement et de réalisation des OMD et le processus de promotion des ODD autour de l'agenda du développement post-2015". Il a plaidé, par la même occasion, pour une «gouvernance inclusive mettant en oeuvre la capacité d'agir des sociétés civiles organisées à travers le monde, notamment celles activant au sein de l'AICESIS». Par ailleurs, M. Babes a eu des entretiens, en marge de cette assemblée, avec la directrice générale de l'UNESCO, Irena Bokova, et le président du Conseil économique et social des Nations unies, Nestor Osoria.