Un groupe de travailleurs de l'unité de céramique sanitaire d'El Milia (sud-est de Jijel) a repris, hier, après une brève interruption, un mouvement de grève déclenché mercredi dernier, a-t-on appris auprès des gestionnaires de cette entreprise économique. L'augmentation du salaire de base et les modalités d'attribution de la prime de rendement collectif et individuel (PRC/PRI)» sont les principales revendications de ce groupe, « représentant 20 pour cent du nombre des travailleurs» de l'entreprise, selon la même source. Cet arrêt de travail a été dénoncé par la section syndicale de l'unité dans un communiqué, dont une copie a été remise à l'APS et les travailleurs restés en poste ont continué à assurer la production d'articles sanitaires, a-t-on appris du directeur général par intérim, M. Chabane Benini. Dans un communiqué daté du 17 septembre 2013, les membres de la section syndicale de l'entreprise se sont dits «non concernés» par ce mouvement qu'ils qualifient d' «anarchique et sauvage» et «se démarquent de cette action, œuvre d'un groupuscule de travailleurs». De son côté, l'inspection du travail de la wilaya, affirmant «n'avoir reçu aucun préavis de grève», a toutefois dépêché sur place un inspecteur «pour tenter de concilier les parties en conflit», a appris l'APS auprès de M. Rachid Kinane, inspecteur de wilaya du travail. Avec un effectif de 450 travailleurs, la Société céramique sanitaire El-Milia, filiale du groupe ECE (Entreprise Céramique Est) est la première usine de céramique sanitaire en Algérie. Elle a entamé une démarche de rénovation de l'usine et de mise à niveau technologique en vue d'augmenter sa capacité de production. La vocation de la société céramique sanitaire El-Milia est la fabrication, avec les caractéristiques techniques requises, et la vente d'articles de céramique sanitaire.