De son côté le FCE a souligné la nécessité de reconstruire le dispositif de développement de l'investissement pour l'unifier, le simplifier, le stabiliser et éliminer les contradictions qu'il renferme. L'organisation patronale a plaidé pour une stratégie visant à «assurer une plus grande visibilité de la politique industrielle» et une clarification du rôle de l'Etat par la définition des secteurs prioritaires dans lesquels celui-ci veut maintenir l'investissement public et l'identification des secteurs porteurs au développement desquels il souhaite apporter son aide. Assurer «effectivement» la liberté de l'acte d'investir, constitue pour le FCE une «priorité» qui ne doit être soumis à aucune autorisation ou agrément. «Les avantages accordés à l'investissement doivent être octroyés directement par la loi», a préconisé le FCE. Le Forum a appelé les pouvoirs publics à assurer «effectivement» la non-discrimination des entreprises nationales selon qu'elles soient de statut privé ou public. Concernant la problématique du foncier industriel, le FCE a suggéré d'engager rapidement la réalisation des zones industrielles dont la création a été décidée en 2011 et, dans l'intervalle, prendre les mesures urgentes permettant d'accroître l'offre et mettre en place un système opérationnel de gestion des zones industrielles. Le Forum a réitéré sa demande pour le rétablissement du crédit à la consommation pour l'acquisition des biens et des services produits localement. En matière de réforme du système bancaire et financier, le FCE a préconisé d'assurer une implication plus grande du secteur privé national dans l'activité bancaire. L'organisation patronale a mis l'accent également sur la nécessité de réformer en profondeur le droit économique algérien et de lever la mesure légale interdisant l'importation des équipements et matériels d'occasion.