M.Yousfi a plaidé pour la levée des contraintes auxquelles font face les entreprises économiques publiques et privées. Les patrons ont trouvé leur guide en la personne de Habib Yousfi. C'est lui qui a été le porte-parole attitré des homme d'affaires durant cette tripartite. M.Yousfi a estimé, jeudi dernier lors de la tripartite, que la promotion de la production nationale et la relance du tissu industriel sont de nature à permettre le développement des exportations hors hydrocarbures au-delà de la satisfaction du marché local. «Il est impératif de mettre en oeuvre, dans le cadre de la politique industrielle, une véritable politique de normalisation afin de lutter contre la concurrence déloyale, développer les exportations et encourager la consommation nationale», a-t-il indiqué lors de son intervention au nom de sept organisations patronales. M.Yousfi a plaidé pour la levée des contraintes auxquelles font face les entreprises économiques publiques et privées. Il a réaffirmé la nécessité de redonner à l'entreprise la place qui est la sienne dans la création des richesses en la libérant de toutes les entraves auxquelles elle fait face. L'intervenant a estimé que l'entreprise, en tant qu'acteur économique, doit contribuer à libérer l'économie du pays de sa dépendance des revenus des hydrocarbures. Pour lui, le traitement du problème du chômage, notamment chez les jeunes, passe, par ailleurs par «une démarche économique» à travers la création massive d'entreprises, le développement des régions et la croissance. Pour relever ce défi, l'orateur a relevé la nécessité d'investir dans le développement et la formation de la ressource humaine, ainsi que l'implication de la diaspora algérienne dans le développement de l'économie. Cette tripartite à laquelle ont participé des économistes et l'initiative Nabni a été l'occasion pour les organisations patronales de créer leur coordination. Cette dernière est constituée du Forum des chefs d'entreprises (FCE), la Confédération des industriels et des producteurs (Cipa), la Confédération algérienne du patronat (CAP), la Confédération nationale du patronat algérien (Cnpa), l'Association des femmes chefs d'entreprise (Seve), l'Union nationale des entrepreneurs du secteur public (Unep), et l'Union nationale des investisseurs (UNI). Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a présenté, à l'occasion de la tripartite, ses propositions pour la relance du développement économique national à long terme en vue d'assurer la stabilité et la diversification de l'économie nationale, et asseoir durablement sa croissance. Cette organisation, présidée par Réda Hamiani, a souligné la nécessité de reconstruire le dispositif de développement de l'investissement pour l'unifier, le simplifier, le stabiliser et éliminer les contradictions qu'il renferme. Dans son document, le FCE a plaidé pour une stratégie visant à «assurer une plus grande visibilité de la politique industrielle» et une clarification du rôle de l'Etat par la définition des secteurs prioritaires dans lesquels celui-ci veut maintenir l'investissement public et l'identification des secteurs porteurs au développement desquels il souhaite apporter son aide. Pour le FCE, la liberté de l'acte d'investir constitue une priorité qui ne doit être soumise à aucune autorisation ou agrément. Concernant la problématique du foncier industriel, le FCE a suggéré d'engager rapidement la réalisation des zones industrielles dont la création a été décidée en 2011 et, dans l'intervalle, prendre les mesures urgentes permettant d'accroître l'offre et mettre en place un système opérationnel de gestion des zones industrielles.