La note souveraine de l'Algérie a été maintenue à BB, selon une évaluation du think-tank britannique The Economist Intelligence Unit (EIU). En effet, malgré la dépendance chronique de l'économie algérienne aux hydrocarbures et les risques de ralentissement qui menacent l'économie mondiale, le pays arrive à tirer son épingle du jeu. La note souveraine de l'Algérie a été maintenue à BB, selon une évaluation du think-tank britannique The Economist Intelligence Unit (EIU). En effet, malgré la dépendance chronique de l'économie algérienne aux hydrocarbures et les risques de ralentissement qui menacent l'économie mondiale, le pays arrive à tirer son épingle du jeu. La possibilité de recul marqué des prix du pétrole et la hausse soudaine de l'inflation entraineront automatiquement une augmentation des subventions gouvernementales aux produits de base. Mais ceci n'a que peu d'impact sur la note souveraine, l'Etat algérien étant fiable à la faveur des réserves de changes et des bonnes perspectives de relance économique soldées par une stratégie industrielle renouvelée et une amélioration du climat des affaires. The Economist Intelligence Unit vient de publier une nouvelle évaluation du risque souverain qui maintient le rating global à «BB», tout en émettant une impression négative de l'évolution de la situation économique en Algérie, tandis que la Banque mondiale et le FMI restent optimistes. Toutefois, le rating du risque souverain pourrait évoluer positivement si les cours du pétrole progressaient. Cependant, EIU ne se montre pas optimiste en raison de l'état des marchés, caractérisés par «la faiblesse de la demande en pétrole». Le think tank britannique met l'accent sur la quasi-dépendance de l'Algérie aux exportations d'hydrocarbures. Il met également en doute la réalisation des objectifs gouvernementaux en matière de diversification de l'économie, précisant qu'il s'attend à «relativement peu de succès à court terme».