La coordination nationale des corps communs de la santé publique sera érigée en Syndicat national afin de pouvoir siéger et participer au congrès de la Fédération nationale des travailleurs de la santé, affiliée à l'UGTA, et qui se tiendra dans quelques semaines, a-t-on appris mercredi à Alger auprès de représentants des sections syndicales des corps communs du secteur. La coordination nationale des corps communs de la santé, qui a célébré ses deux années d'existence, sera promue Syndicat national, a annoncé son coordinateur national, Betraoui Mounir, lors d'une rencontre avec les représentants des 48 wilayas, tenue à la Maison du peuple à Alger. «Nous allons travailler d'arrache pied pour arriver à la mise en place du syndicat national des corps communs. C'est le grand chantier qui nous attend les jours à venir», a indiqué le coordinateur sans toutefois préciser une échéance. M. Betraoui a affirmé que «des discussions ont déjà été entamées avec la centrale syndicale et la coordination a obtenu des garanties de la part du secrétaire général de l'UGTA (Abdelmadjid Sidi Said)». «L'important dans cette entreprise n'est pas l'aspect administratif mais la mobilisation des travailleurs de la santé», a-t-il souligné à l'APS en marge de la rencontre. Selon lui, la coordination implantée à travers l'ensemble des wilayas, dispose d'une importante base qui «constitue une force à même de lui permettre d'être promue syndicat national», a ajouté M. Betraoui. Le syndicat, a-t-il expliqué , travaillera pour la mise en place «d'une fonction publique hospitalière qui aboutira forcément à des statuts particuliers de la santé». A l'occasion de cette rencontre-bilan et perspectives, la coordination de la santé a réitéré ses revendications notamment celles relatives à l'intégration des 24.500 contractuels et la prime de contagion. Il s'agit des points qui seront débattus lors d'une prochaine rencontre avec le ministre de la Santé, de la Réforme hospitalière et la population, Abdelmalek Boudiaf, pour «un règlement définitif», d'autant, a-t-il poursuivi, le coordinateur, «que le nouveau ministre a affiché une volonté réelle et une disponibilité à nous écouter». Par ailleurs, la coordination a tenu, à la fin de la rencontre à dénoncer «la violation du consulat d'Algérie à Rabat et l'arrachage de l'emblème national. «Nous sommes prêts à faire face à tout acte attentatoire à notre souveraineté nationale» a noté le représentant de la coordination de la région Est, M. Guerfi Rachid.