Les participants à la deuxième édition du colloque international sur «la résistance algérienne dans les écrits de l'autre 1830-1962" ont insisté, dimanche soir à Mostaganem, sur la nécessité d'encourager l'écriture de l'histoire des résistances en Algérie et son enseignement aux générations actuelles et futures. Dans ce contexte, le Dr Bachir Bouyadjra de l'université d'Oran, a insisté sur l'importance de «l'écriture de l'histoire des résistances algériennes et son enseignement aux générations futures pour préserver la mémoire collective», recommandant de recourir aux supports audiovisuels dont le cinéma et la télévision, pour préserver la mémoire collective. Pour sa part, le Dr Benichou Djilali, de l'université de Mostaganem, a expliqué que la résistance algérienne, de par son aura mondiale, doit faire l'objet de thèses et de mémoires, estimant que ce colloque constitue une occasion pour faire la lumière sur les écrits des autres sur les héros de la résistance populaire et de la guerre de libération nationale. Les travaux du colloque se poursuivent par une série de conférences abordant, entre autres, «la glorieuse Révolution algérienne vue par des poètes libyens», «les mutations de l'image de l'Algérie dans le monde», «la Révolution algérienne dans la poésie saoudienne, l'exemple de la moudjahida Djamila Bouhired». Trois axes ont été retenus lors de ce colloque dont la résistance dans le roman, le théâtre, la poésie, l'article de presse, le film et les arts et la résistance en biographie et littérature et la résistance et la traduction. Ce colloque de trois jours est initié par le Laboratoire des études linguistiques et littéraires en Algérie de l'université de Mostaganem.