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L'importance de raconter la Révolution pour préserver la mémoire nationale Colloque international sur «La résistance algérienne dans les écrits 1830-1962»
Le Colloque international sur «La résistance algérienne dans les écrits 1830-1962», organisé par la Faculté des lettres et des arts de Mostaganem, en coordination avec Le laboratoire des études linguistiques et littéraires d'Alger, s'est clôturé, hier, avec les recommandations des participants pour l'encouragement des écrits historiques, littéraires et culturels qui traitent de la résistance et de la Révolution algérienne, dans le cadre de la préservation de la mémoire collective et sa transmission aux générations futures. D'une durée de deux jours, le colloque avait comme principal objectif de faire la lumière sur ce qui a été écrit par les Algériens, les arabes et autres poètes, romanciers, voyageurs et penseurs sur les résistances populaires et la révolution algérienne. Dans cet esprit, trois principaux axes sont proposés au débat : «La résistance algérienne dans le discours poétique arabe et mondial», «La résistance algérienne dans le discours narratif arabe et universel» et «La résistance algérienne aux yeux des voyageurs arabes et étrangers». Dans le cadre de la manifestation, plusieurs chercheurs et universitaires d'Algérie, de France, de Tunisie, du Maroc, de Turquie et de Jordanie ont eu à animer une série de conférences dont celles intitulées «La résistance algérienne aux yeux des médias arabes», «L'Algérie et la Guerre de libération nationale dans le récit de Jordanie», «La résistance algérienne de l'avis de certains écrivains et hommes de lettres turcs», «L'image de l'Algérie révolutionnaire dans la poésie de Moufdi Zakaria» et «La littérature populaire et la résistance». Lors de cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale et le 58e anniversaire du déclenchement de la Rrévolution de libération nationale, l'accent a été mis sur l'importance de s'intéresser avec détails aux faits de la résistance populaire au 19e siècle et à la Guerre de libération nationale, ainsi qu'à l'histoire orale et les soumettre à la recherche scientifique. Le colloque avait également pour objectif de faire connaître le rôle civilisationnel de l'Algérie d'hier et d'aujourd'hui dans les mouvements de libération, la diffusion de la culture de la paix et de la coexistence et de la consécration du principe de l'acculturation et de l'interaction entre les peuples, selon les organisateurs. Parmi les nombreux intervenants, Abdelmadjid Bourayou, de l'université d'Alger a souligné que la Révolution algérienne a contribué au changement des mentalités et à l'émergence de positions critiques de la pensée coloniale dominante au XXe siècle, insistant sur la nécessité de faire la distinction entre les formes de la résistance et la Révolution. Pour sa part, Bachir Bouyedjra, de l'université d'Oran, a estimé que la Révolution «était, est et restera une œuvre ayant marqué le vingtième siècle et une référence enseignée dans toutes les universités du monde», rapporte l'APS. Il a également soulevé l'importance de l'enregistrement de l'histoire de la résistance et de la Révolution algériennes et son étude académique, dans la perspective de préserver la mémoire nationale.