Total et son partenaire Partex ont remporté l'appel d'offres pour l'acquisition d'une participation de 49 % sur le permis Ahnet, relève-t-on du site Internet de Sonatrach. Pour rappel, c'est le deuxième appel à concurrence lancé par l'Agence algérienne nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT). En fait, Total obtient 47%, associé à Partex 2% et Sonatrach 51%, pour mener une campagne d'appréciation et de développement des découvertes sur le permis Ahnet. Le périmètre d'exploration et d'exploitation d'Ahnet est situé dans le Sud-ouest algérien, à proximité de la ville d'In Salah, couvrant une superficie de 17.358 kilomètres carrés où douze structures à gaz ont déjà été découvertes. C'est un plan de développement important qui sera soumis aux autorités avant la mi-2011 pour une mise en production prévue en 2015, annonce-t-on du côté de Sonatrach. Le permis Ahnet recèle de très importantes ressources (environ 500 milliards de mètres cubes de gaz). Elles doivent permettre d'assurer une production gazière d'au moins 4 milliards de mètres cubes par an, conformément à ce que le contrat avec Sonatrach prévoit. En effet, Ahnet constitue un développement majeur de la nouvelle province gazière du Sud-ouest algérien. Il comprend notamment le projet Timimoun opéré par le Groupement Sonatrach, Total, Cepsa. Il confirme aussi la volonté de Total d'investir en Algérie, tant dans l'amont gazier que dans la pétrochimie. Total est présente depuis belle lurette en Algérie, dans la production de gaz dans les champs de Tin Fouyé Tabenkort, et avec sa participation dans CEPSA (48,83 %), elle-même partenaire de Sonatrach sur les champs d'Ourhoud et Rhourde El Krouf.