Pas moins de 1.040 projets ont été retenus à Oran par le Comité d'assistance, de localisation, de promotion de l'investissement et de régulation foncière (Calpiref) depuis sa création en 2011, selon le directeur de l'Agence foncière de la wilaya. Le montant total de ces investissements, qui s'élève à plusieurs milliards de Da, n'est pas encore arrêté. Ceci confirme la wilaya d'Oran au rang de métropole industrielle, dotée de plusieurs zones industrielles et d'activités, d'un grand port et de ports secs, d'un aéroport international, et desservie par l'autoroute Est-Ouest. L'une des récentes sessions de l'APW qui s'est tenue en février passée a été riche en révélations et autres constats sur la dynamique industrielle, dans la wilaya en matière d'investissements et de projets. La présentation d'un bilan non exhaustif du Calpiref sur les 3 dernières années a révélé toute la situation de ce comité présidé, actuellement, par le wali. M. Zaâlane Abdelghani, a ressorti le dossier du développement économique local et ce, afin d'endiguer le principal obstacle qui freine, selon lui, les velléités d'investissements économiques de production de biens et de services dans la région. Car, cela fait un moment qu'un nombre de dossiers et propositions d'investissements étaient gelés par la tutelle, tant par le manque de foncier, que pour des difficultés à déterminer l'ordre de priorité des projets, causant ainsi des retards. Une période d'attente, qui a freiné la volonté de nombreux promoteurs à contribuer à l'essor économique de la wilaya. Les précédents investisseurs, (d'avant 2013), ayant bénéficié de terrains industriels accompagnés d'avantages multiples notamment fiscaux, concentrent rien qu'à eux seuls pas moins de 410 ha qui leur ont été octroyés. Or, à ce jour, ces investisseurs dont on ne connaît rien puisque le Calpiref ne fournit aucune information plus précise, n'ont pas dépassé le faible taux d'avancement et de concrétisation de leurs projets, selon un constat du comité. Pourtant ces projets approuvés sont dans 37% des cas des projets dits industriels, productifs et donc censés créer de la richesse et des plus-values, en plus d'un millier d'emplois. Une réflexion est attendue sur ces questions en urgence au sein de l'exécutif de wilaya. Le secteur industriel, regroupant les activités agro-alimentaires, les ISMME, l'industrie pharmaceutique, la chimie et plastique, l'industrie diverse et de textile, est représenté par 90 projets devant engendrer 164.003 emplois. Ces activités sont suivies par le secteur du tourisme, selon un état des projets examinés par le CALPIREF qui fait cas de 35 dossiers retenus, devant créer 4.960 emplois pour un montant d'investissements de plus de 32, 5 milliards de DA. Et dans le détail, ceci se passe au moment où le taux de chômage dans la wilaya dépasse officiellement les 9%.