Déterminés à réinsérer la société, quelque 160 jeunes détenus des établissements de rééducation de Khenchela ont fait part de leur intérêt pour la création de micro-entreprises, selon le coordinateur de wilaya de l'Agence nationale de gestion des microcrédits (ANGEM). D'après M. Abdelaziz Ansar, durant le mois de mars, la coordination locale de cette agence a, dans le cadre de la mise en œuvre d'une convention conclue entre les ministres de la Solidarité et de la Formation professionnelle, visant à favoriser la réinsertion sociale des détenus, des journées de sensibilisation au niveau des établissements de Khenchela, de Kaïs et de Babar, «ce qui a suscité un grand intérêt dans les rangs des détenus, particulièrement ceux qui sont sur le point d'être libérés». Afin d'arriver à des résultats rapides, ces journées de sensibilisation ont donné lieu à une présentation simplifiée des procédures d'obtention de microcrédits par les détenus possédant des formations professionnelles et/ou artisanales reçues au cours de leur détention. Le coordinateur local de l'ANGEM, a fait part de la préoccupation des détenus quant au problème du casier judiciaire qui reste un obstacle, ceci malgré le vif désir de ces derniers de réaliser des projets en bénéficiant de microcrédits.