Le tribunal criminel près la cour d'Alger a condamné, dimanche, le dénommé H.H. à 10 ans de prison ferme pour le chef d'accusation d'adhésion à un groupe terroriste armé activant à Béni Amrane (Boumerdes) et à Tizi-Ouzou. Quatre accusés sont impliqués dans cette affaire, deux d'entre eux ont été relaxés alors que le dénommé Allal Samir a écopé de 3 ans de prison avec sursis. Selon l'arrêt de renvoi, l'affaire remonte aux années 2007 et 2008 lorsque Hartani Hamid, alors incarcéré pour affaire de terrorisme et libéré en bénéficiant des mesures de la Réconciliation nationale, décide aussitôt de reprendre l'activité terroriste. Le tribunal criminel souligne que l'accusé s'était rendu à l'un des fiefs terroristes dans la région de Béni Amrane où il a contacté le terroriste A.H. (abattu par les services de sécurité) qui le chargea de recruter des jeunes algériens pour renforcer les rangs des groupes terroristes activant à Béni Amrane et à Tizi-Ouzou, ajoutant qu'il était derrière le recrutement des accusés impliqués dans la même affaire après les avoir convaincus de l'idée de djihad en Algérie. Le mis en cause a collaboré avec le terroriste connu sous le nom de Abou Houreira, activant dans la région de Tizi-Ouzou, qui lui a confié la mission de définir les sites stratégiques dans la région de Blida pour mener des opérations terroristes et de ramener une paire de jumelles. Lors du procès, les quatre accusés ont nié en bloc toutes les accusations affirmant ne faire partie d'aucun groupe terroriste. Le parquet a requis une peine de 20 ans de prison ferme contre eux alors que la défense a demandé l'acquittement et des circonstances atténuantes en faveur des prévenus.