A la sortie de la réunion tenue hier à Oran, le secrétaire général du FPEG, Leonid Bokhanovsky, qui participait pour la première fois en occupant ce poste, a déclaré à la presse que « les ministres des pays membres du FPEG ont approuvé à l'unanimité une déclaration commune et finale pour que le prix du gaz soit indexé à celui du pétrole ». Il dira encore : « Tous les pays membres du FPEG sont d'accord pour que le prix du gaz reste indexé à celui du pétrole » en ajoutant que le FPEG « est aussi d'accord pour que les pays producteurs et les pays consommateurs travaillent ensemble pour maximiser l'approvisionnement de gaz ». De plus, a-t-il signalé, « Nous pensons que trouver des alternatives au gaz sont une mauvaise approche et nous voulons que les pays consommateurs de gaz en prennent conscience d'autant que le gaz naturel est un excellent mélange de carburant tout en respectant la protection de l'environnement ». C'est pourquoi, il dira : «Nous ne sommes pas d'accord pour que d'autres formes de gaz concurrence le gaz conventionnel et nous travaillons pour que le gaz reste la meilleure énergie pour la consommation car il présente des avantages par rapport aux autres sources d'énergie ». Pour conclure, il appellera à « éviter les conflits entre les marchés à longs termes et le marché spot pour assurer une stabilité du marché gazier ». En tant que SG du FPEG, il a présenté le plan d'action 2010 qui « met l'accent sur la coopération entre les pays membres et non membres comme l'Australie et l'Angola». Il est à signaler que les prix sur le marché à longs termes devraient être divisés par six, selon la proposition algérienne alors qu'ils ont été divisés par 20 sur le marché spot. Actuellement, le prix du baril de pétrole tourne autour de 80 dollars, donc le prix sur les contrats à longs termes devra coûter 13 dollars le MBTU alors qu'il a baissé jusqu'à 4 dollars sur le marché spot.