A l'issue d'une réunion de travail tenue Lundi dernier à Alger, Emiratis et Algériens sont parvenus à un consensus sur la relance de l'investissement émirati dans plusieurs secteurs en Algérie, notamment l'énergie et l'agriculture. Dans une déclaration à la presse, le ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'Investissement, M. Hamid Temmar, et le ministre du Développement Economique du Gouvernement de l'Emirat d'Abou Dhabi (Emirats arabes unis), M. Nacer Ben Ahmed Al-Souidi, ont souligné l'intéressement des Emiratis pour plusieurs secteurs en Algérie, notamment l'énergie et l'agriculture. La rencontre a constitué également une occasion pour les hommes d'affaires d'évaluer les opportunités d'investissement offertes dans ces secteurs et renforcer les bonnes relations qui unissent le Cheikh Khalifa Ben Zeyed Al-Nahyan et le Président Bouteflika». Le rendez-vous a été couronné par ailleurs, par un accord sur trois décisions concernant «la tenue d'une réunion tous les six mois par alternance entre l'Algérie et Abou Dhabi, l'encouragement des hommes d'affaires des deux pays à la création d'un conseil d'Affaires commun et la garantie d'une coordination permanente entre la Chambre de commerce et d'industrie d'Abou Dhabi et la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI). Accompagné d'une délégation composée du Directeur général de la Chambre de commerce et d'industrie d'Abou Dhabi, du responsable des zones industrielles dans le Gouvernement émirati et des hommes d'affaires, le ministre émirati, en visite pour six jours dans notre pays doit s'entretenir avec plusieurs ministres et responsables algériens avant de se rendre à Constantine où il doit visiter des projets et des infrastructures socio-économiques. Selon les données de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), les investissements émiratis déclarés auprès de l'ANDI entre 2002 et 2007 ont atteint 76,6 milliards de Dinars (1,1 milliard de Dollars). Ce montant est appelé a s'accroitre à l'avenir. A toute fin utile, cette rencontre vient à point pour démentir certaines rumeurs concernant le désengagement des grands groupes arabes des investissements dans notre pays. Des informations à ce sujet ont circulé tout au long du mois qui prédisaient le départ des groupe Emaar et EIIC.