Comment la Banque africaine de développement (BAD) peut-elle épauler les PME algériennes? C'est le thème de la rencontre de Zaïm Bensaci, Président du Conseil national consultatif pour la promotion de la PME (CNC/PME), avec Mme Assitan Diarra-Thioune, la représentante résidente de la BAD en Algérie. En fait, la décision d'augmenter le capital de la BAD (capital porté à 96 milliards de dollars, NDLR), devrait favoriser une dynamique nouvelle dans le partenariat entre l'Algérie et la BAD, en particulier en ce qui concerne la création de 200.000 PME prévue comme un axe prioritaire du programme quinquennal du pays, note-t-on. Dans un communiqué publié en fin de semaine, le CNC/PME rapporte que Zaïm Bensaci a évoqué la réflexion menée par le Comité ad hoc «développement et renforcement des capacités des PME" et les différents instruments mis en oeuvre par les pouvoirs publics (Fonds de garantie des PME, Caisse de garantie des crédits à l'investissement des PME...) pour accompagner les chefs d'entreprises. Il s'est également félicité de l'ouverture récente d'un bureau de la BAD à Alger qui, selon lui, "ouvre de nouvelles perspectives pour le financement de la PME algérienne». Quant à Mme Diarra-Thioune, elle a esquissé les différentes activités du groupe de la BAD et présenté les différents mécanismes d'accompagnement de la PME. Rappelant les possibilités offertes en matière d'octroi de dons dans le cadre des activités d'assistance et de conseil que la Banque développe, elle a souligné «la ferme volonté de la BAD de contribuer davantage aux efforts de développement économique et social de l'Algérie et de promouvoir des relations de coopération et de partenariat entre les deux institutions», selon le communiqué. Pour les deux parties, «la coopération envisagée entre les deux institutions traduit la volonté commune d'approfondir le dialogue avec les opérateurs économiques privés à travers les associations professionnelles et les organisations patronales représentées par le CNC/PME».