Malgré le froid intense qui dure presque six mois sur douze et un mercure qui descend assez souvent jusqu'à moins quarante, l'été à Montréal peut faire souffrir plus d'un à cause de la chaleur intense, là aussi, pouvant grimper jusqu'à plus trente. À Montréal, il fait soit froid soit chaud. Les températures médium ne durent que de très courtes périodes. L'automne on le voit à peine passer sous le nez à travers les couleurs qu'affichent les arbres et les sols jonchés de feuilles. Le printemps, quant à lui, à peine si l'on en entend parler. Car, on passe très rapidement de l'hiver avec ses épaisses couches de neige, à l'été avec ses parterres gazonnés et fleuris. Mais, que l'on gèle de froid ou que l'on étouffe de chaleur, il fait bon vivre à Montréal. En été, on ne peut se passer des climatiseurs qui ronronnent à longueur de journée, accrochés aux fenêtres des appartements, des bureaux et invisibles mais très efficaces dans les grandes surfaces, dans les tours à bureaux. Surtout pendant le mois de juillet. La consommation électrique fait des pointes très sensibles et les factures s'alourdissent bien que le Québec soit un grand producteur d'électricité. L'hiver, les appareils de chauffage « ne ferment pas l'œil ». Ils tournent 24 heures sur 24. C'est durant cette saison que les compteurs semblent tourner plus vite. Mais été comme hiver, les montréalais ont de quoi s'occuper pendant leurs heures de loisirs. Les durs six mois de froid créent, dans la foule, toute une panoplie d'activités dont les plus importantes restent évidemment les sports sur la neige : patinage, ski, raquette, luge et bien sûr le sport roi qu'est le hockey. Autant d'exercices qui se déroulent en plein air grâce aux aménagements saisonniers apportés par la Ville et dont la pratique ne nécessite pas autant d'argent comme pourraient le penser certains. L'été, on n'étouffe pas au sens propre du terme. On se rafraîchit dans les nombreuses piscines de quartiers qui ouvrent leurs bassins vers la mi-juin en général ,avec le début des vacances scolaires. L'été, non, on n'étouffe pas de chaleur mais on croule sous le poids des nombreuses soirées qui n'en finissent pas avec la longue liste des festivals en plein air et qui nécessitent à peine zéro dollar pour se divertir. Il y a le festival international de jazz qui drainent les foules dès le milieu de la journée, en plein centre ville. Les scènes des Francofolies ne désemplissent pas elles non plus quant elles prennent la relève du Festival juste pour rire auquel succèdent le festival des films du monde ou encore le festival du monde arabe et j'en passe. La liste est trop longue pour une si courte période estivale. En hiver, nul besoin de marcher à découvert. Je devrais dire, plutôt, presque impossible de déambuler dans les rues enneigées. La ville souterraine offre toutes les commodités et tous les services que propose la ville en plein air. La ville souterraine est la jonction de plusieurs stations de métro où les restaurants se succèdent, les salles de cinéma se bousculent, les magasins et grandes surfaces se côtoient et où tout un chacun trouve son bonheur le temps d'une virée pour changer d'atmosphère, changer d'ambiance, ville une nouvelle journée dans un Montréal en pleine mutation pour toujours offrir un environnement meilleur. La morosité et la monotonie sont bien derrière…