Ayant pris en charge le portefeuille de la santé et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbes n'a pas tardé à prendre les choses en main, commençant par le dossier épineux des conflits sociaux dans le secteur de la santé. Participant à une journée scientifique de formation organisée par l'équipe médicale chirurgicale d'Alger, tenue dans la wilaya de Tissemsilt à l »EPH, il a annoncé que « le dialogue sera ouvert au plus tard dans trois semaines pour traiter des conflits sociaux dans le secteur de la santé.». Il a déclaré que « le dialogue est le seul moyen pour résoudre les conflits. » ajoutant « Il faut diagnostiquer la situation et prendre le temps de voir l'état de tous les praticiens du secteur, que ce soit des médecins, des spécialistes ou des infirmiers. ». Ould Abbes a par ailleurs, annoncé la création d'ici à la fin de l'année en cours, de plusieurs sections pour le traitement de la douleur à travers le pays, qui dispose d'une seule section à l'hôpital «Mustapha Bacha» (Alger). Ces nouvelles structures seront dotées, selon le ministre de psychologues, de sociologues et de spécialistes en prise en charge des douleurs. Signalons que la journée scientifique de formation, a enregistré la participation d'un grand nombre de médecins, de pharmaciens et d'agents paramédicaux de sept wilayas. Elle vise à faire connaître les nouvelles techniques utilisées en chirurgie des rhumatismes causées par l'hémophilie et la méthode appropriée en orthopédie en cas de fractures. Lors de cette rencontre, la prise en charge des cas de septicémie de la main et l'inflammation du pharynx résultant de l'absorption de produits chimiques. Le ministre de la santé M. Djamel Ould Abbes, a mis en exergue l'initiative de solidarité bénévole menée par l'équipe médicale dirigée par le professeur Benbouzid, chef de service orthopédie à l'EHS de Ben Aknoun (Alger), la considérant comme occasion pour rapprocher les soins des citoyens et la formation des médecins de la région. Djamel ould abbes a fait savoir que « ces initiatives seront étendues, à l'avenir, avec le déploiement d'équipes médicales dans les spécialités comme la gynécologie, la pédiatrie, l'ophtalmologie, dans la mesure où la politique du secteur dans le pays repose sur la généralisation des prestations médicales en direction de toutes les catégories sociales et le rapprochement du traitement. »