Photo : Riad Par Amar Rafa Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière s'est engagé à résoudre les problèmes «socioprofessionnels» et de «dignité» des praticiens de la santé publique et de l'ensemble des personnels du secteur, lors d'une première rencontre de prise de contact avec les représentants des syndicats de son secteur, notamment ceux des praticiens de la santé publique, des praticiens spécialistes, et des paramédicaux, ainsi que des sages-femmes. Seul le syndicat des psychologues était absent. Un calendrier de rencontres restreintes avec chacun des partenaires représentatifs a été défini. Il débutera dimanche prochain par une rencontre avec le Syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique, puis celui du Syndicat des praticiens de la santé publique, et devrait prendre fin avant le mois de Ramadhan, comme l'expliquera Djamel Ould Abbes. Dans son allocution, le ministre a réitéré sa volonté de «privilégier la voie du dialogue et de la concertation», en vue, dit-il, de «trouver ensemble et dans des conditions qui préservent les droits de toutes et de tous, des réponses concrètes, réalistes et pertinentes à même d'œuvrer à la réhabilitation de l'ensemble des personnels du secteur de la santé». Affirmant que cette rencontre et celles qui suivront s'inscrivent dans cette optique, M. Ould Abbes dira qu'il faut renforcer la dignité des praticiens et de l'ensemble des personnels du secteur tout en ayant toujours présent à l'esprit que la préservation de la dignité des patients doit rester au cœur de nos préoccupations communes. «Respect du patient et respect du praticien vont de pair», et «dignité du praticien et dignité du patient vont de pair», a indiqué le ministre pour baliser le terrain du dialogue. Cependant, a-t-il déclaré, les partenaires sociaux seront associés à part entière à toutes les questions en rapport avec le système national de santé et son développement futur. «Vos avis seront ainsi sollicités, recueillis et pris en considération dans des domaines aussi variés que la révision de la loi sanitaire, la refondation de la doctrine de prévention médico-sanitaire, l'élaboration de la nouvelle carte sanitaire nationale, etc.» Le ministre a affirmé que l'action commune avec les partenaires sociaux sera inscrite dans une démarche qualité qui constitue l'un des fondements majeurs de la réforme hospitalière et de la refondation du système. Tout en ajoutant que «les portes du ministère resteront ouvertes à tous les partenaires», et qu'il se fera «l'avocat des praticiens et de l'ensemble du personnel, de la santé publique», M. Ould Abbes a annoncé qu'une rencontre avec les professionnels du médicament, relevant du secteur public et privé, se tiendra «dans les quelques jours à venir».