Le ministre des Affaires étrangères M.Mourad Medelci, a assisté au courant de la semaine dernière à l'installation officielle du Groupe d'amitié avec Algérie au niveau du Parlement Europeen de Bruxelles. Par Habib Raouf Le ministre des Affaires étrangères M.Mourad Medelci, a assisté au courant de la semaine dernière à l'installation officielle du Groupe d'amitié avec Algérie au niveau du Parlement Europeen de Bruxelles. Cette initiative devrait, selon les Eurodéputés que le ministre a eu a rencontrer (et qui en sont à l'origine), «renforcer le partenariat entre l'Algérie et l'UE». Ces derniers se sont d'ailleurs félicités en outre de la visite du ministre au PE qui, désormais, a «un pouvoir de codécision, avec le Conseil de l'Union européenne (UE), dans le cadre de la mise en oeuvre du traité de Lisbonne». Parmi les responsables que le ministre a rencontré lors de sa visite au Parlement européen, figurent selon le communiqué de l'APS MM. Hans-Gert Pottering, du Groupe des Démocrates-chrétiens (PPE), ancien président du Parlement européen et membre de la Commission des affaires étrangères, le Vice-président du Parlement européen Gianni Pittella, Gabriel Albertini, le président de la Commission des Affaires étrangères (PPE) et Pier Antonio Panzeri, président de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et de l'Union du Maghreb arabe. A cette occasion le rôle incontournable de l'Algérie et sa place de choix dans son triple environnement arabe, méditerranéen et africain été souligné par les eurodéputés. Auparavant M. Medelci s'était rendu au Luxembourg à la tête d'une Délégation pour prendre part à la cinquième réunion du Conseil d'Association UE-Algérie. Il a ainsi passé en revue les différents volets de la coopération dans le cadre de l'Accord d'association conclu entre les deux parties en 2002, et entré en vigueur en septembre 2005. Des ajustements lies à l'accord devaient être réclamés par notre pays à cette occasion par la Délégation algérienne, tel que le réaménagement du calendrier de démantèlement tarifaire entre notre pays et l'UE. Une requête à laquelle l'UE a répondu depuis favorablement et dont la presse s'est faite l'écho. Enfin et comme pour confirmer la nouvelle tendance des relations entre notre pays et l'UE, qui semble parier sur un accord gagnant - gagnant, en marge de la rencontre entre le ministre de Affaires étrangers et les Eurodéputés, le président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement européen a, pour sa part affirmé que l'Algérie trouvera «une très grande disponibilité» auprès de la Commission qu'il préside en ce qui concerne les ajustements à apporter à l'Accord d'Association. Selon ses propos «la Commission estime que la situation a changé et qu'il est utile de prendre en considération les contraintes des pays associés à l'UE». Il tient par ces dires quasiment le même langage que celui tenu par les Autorités algériennes actuellement.