Au moment où une très grande partie de la rue algérienne réclame le départ de Rabah Saâdane, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua préfère tout simplement le garder. En effet, d'après les échos qui nous sont parvenus, le patron de la première instance footballistique du pays s'est permis d'appeler le coach national pour lui faire part de son souhait de le voir rester à la tête de la sélection algérienne. Et cela arrive quelques heures seulement après avoir déclaré que ce technicien fait partie d'une liste des entraîneurs choisis par le boss fafien. Cette relance, surprenante du reste, arrive telle une étincelle poussant plusieurs voix à montrer leur courroux. En plus de Guendouz Mahmoud, l'ex Vert des années 80 et le président de la JSK, Hannachi qui ont quasiment tiré sur l'enfant de Batna (vois déclaration ci-contre), un tas de gens souhaitent voir du changement dans le staff technique algérien. S'il est inutile de revenir sur les limites du sélectionneur, notamment dans les choix tactiques et même dans la gestion du quotidien des joueurs et des choix en matière de vision, en plus des choses techniques qui sont à revoir, il est, tout de même, important de relever les déclarations de Guendouz et de Hannachi. Guendouz: « Avec Saâdane, on n'évoluera jamais » « J'ai déjà donné mon avis sur Rabah Saâdane. Je l'ai critiqué et mes critiques n'étaient pas une attaque personnelle. Moi, je crois qu'il ne possède pas les qualités requises pour être sélectionneur national ou continuer sa mission à la tête de la sélection algérienne. Les responsables du football algérien vont commettre une grosse erreur s'ils décident de renouveler le contrat de Saâdane. Cet entraîneur n'a pas changé. Il n'a pas progressé d'un iota. Je dois préciser qu'avec Saâdane, on n'évoluera jamais. Il ne faut surtout pas rêver d'une bonne Equipe nationale avec ce sélectionneur ». Hannachi: « Il faut qu'il parte» Idem ou presque pour le patron de la JSK qui n'est pas passé par plusieurs chemins pour indiquer que Saâdane n'est pas l'homme qu'il faut à l'EN. «Je ne suis pas pour son maintien, je m'opposerai toujours à cette option. Saâdane doit impérativement céder son poste à quelqu'un d'autre. Je répète pour la énième fois, si l'on veut que les choses avancent et que ça s'améliore à l'avenir, il faut qu'il parte parce que, sur le plan de l'effectif, nous avons de quoi rivaliser avec les plus grandes nations du football. C'est sa politique qui ne correspond pas au potentiel humain.» En somme, c'est presque les mêmes paroles qu'on entend violemment, surtout que beaucoup d'Algériens craignent que la sélection algérienne ne perde de sa superbe quelques mois après avoir conquis le cœur de toute la planète arabe et quelques jours seulement après avoir émerveillé les présents en Afsud. Reste à souhaiter que l'homme fort du football algérien n'ignore aveuglément la volonté des Algériens qui souhaitent un nouveau chef pour commander une bande de génie tels Meghni, Bougherra, Halliche, Yebda, Lacen, Abdoun, Boudebouz et tas d'autres !