Alors que l'Irak connaît depuis la fin du mois de mars une série d'attaques terroristes, une source de sécurité a informé la télévision du pays que le nouveau leader de Daech* se trouvait sur son sol et que le travail sur son identification était en cours. Le nouveau chef de Daech*, Abou Ibrahim al-Qourachi, se trouve actuellement sur le sol irakien et les spécialistes de ce pays ainsi que des Américains sont à pied d'œuvre afin de l'identifier, informe la chaîne al-Sumaria qui se réfère à une source au sein des services de sécurité du pays. "Des informations confirmées sont à notre disposition et indiquent qu'al-Qourachise trouve en Irak et que seul un cercle réduit des chefs de Daech* connaissent son apparence", indique la chaîne reprenant les propos de sa source. "Un groupe conjoint américano-irakien mène depuis février le travail visant à identifier le nouveau leader de Daech* qui a pris la tête de ce groupe après l'élimination d'Abou Bakr al-Baghdadi", poursuit la source, précisant que toutes les tentatives précédentes visant à faire la lumière sur l'identité de ce terroriste étaient considérées par les renseignements irakiens comme inconsistantes. Cet avis se répand notamment sur la version évoquée par des médias britanniques et estimant qu'Amir Mohammed Abdul Rahman al-Mawli al-Salbi serait ce nouveau chef.
Les attaques se poursuivent Comme l'estime l'interlocuteur de la chaîne, la série d'attaques menées au cours du mois d'avril et durant la dernière semaine de mars prouvent que les nouveaux chefs de Daech ont réussi à assurer un canal de contacts avec les restes de ce groupe terroriste qui s'est transformé en bandes séparées après que Daech a été écrasé en Irak. Il s'agit principalement d'attaques organisées mais sans envergure: pose d'engins explosifs, opération visant des points de contrôle de l'armée ainsi que des villages et tribus. À l'heure actuelle, les services de sécurité irakiens mènent des opérations visant à mettre au jour les bases et caches des terroristes, notamment dans les provinces de Salah ad-Din et de Kirkouk, dans le nord du pays, ainsi que dans les zones montagneuses et désertes.
Élimination d'al-Baghdadi C'est fin octobre 2019 que le Président Donald Trump a déclaré que le chef de Daech*, dont la mort a été annoncée à plusieurs reprises sans être avérée, avait enfin été liquidé. Un site lié aux islamistes a par la suite indiqué que Daech avait confirmé la mort de son numéro un. Le journal britannique Guardian a par la suite supposé que le nouveau chef de ce groupe terroriste serait l'Irakien Amir Mohammed Abdul Rahman al-Mawli al-Salbi, nommé quelques heures après l'élimination d'al-Baghdadi. Pour Michel Maffesoli, après la pandémie, le temps des soulèvements populaires. Prise de conscience écologique, surveillance accrue, déconfinement difficile: les observateurs débattent sur le "monde d'après" Covid-19. À quels autres grands changements peut-on s'attendre? Pour le sociologue Michel Maffesoli, la fin de la pandémie sera surtout marquée par de violents soulèvements populaires. Il explique à Sputnik pourquoi. À quoi ressemblera le monde au sortir de la pandémie de Covid-19? Si les prédictions se multiplient, l'une des plus saisissantes est celle du sociologue Michel Maffesoli. Professeur émérite à la Sorbonne et auteur de nombreux ouvrages traduits dans des dizaines de langues, il estime que des soulèvements populaires suivront la fin de la pandémie. Ces événements auront lieu un peu partout dans le monde, mais en particulier dans les pays occidentaux, prévoit-il. "Actuellement, il y a encore du calme. La méfiance ne s'exprime pas tellement. Il s'agit d'une hypothèse, bien sûr, mais je crois nous assisterons en France -mais pas seulement en France- à de multiples explosions. [...] On pourra parler de soulèvements, d'insurrections ou de révoltes. Dans quelques mois, ces expressions sont appelées à se multiplier. Les Gilets jaunes en France étaient en quelque sorte précurseurs de ce mouvement en gestation", explique M. Maffesoli en entrevue avec Sputnik. Le 11 avril dernier, Le Parisien a révélé que les services secrets français redoutaient ce même phénomène. De fait, le service central du renseignement territorial (SCRT) craint une radicalisation de la contestation sociale après le confinement. Selon les informations de ce quotidien, le SCRT craindrait particulièrement le collectif contestataire rennais du nom de "Refusons le retour à la normale", lequel s'oppose à certaines mesures de surveillance de l'État français. "Le jour d'après est un thème fortement mobilisateur des mouvances contestataires. [...] Le confinement ne permet plus à la gronde populaire de s'exprimer, mais la colère ne faiblit pas et la gestion de crise, très critiquée, nourrit la contestation", relate Le Parisien, citant des sources du SCRT datées du 7, 8 et 9 avril. Selon Michel Maffesoli, le peuple français dans son ensemble ne craint toutefois pas ces possibles soulèvements, dont plusieurs pourraient être "violents".