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Les risques climatiques basculent dans le champ de l'assurance
Afrique
Publié dans Le Maghreb le 30 - 04 - 2008


Les assurances s'intéressent aux risques climatiques en Afrique. Il faut dire que du fait des conditions climatiques extrêmes, 220 millions d'agriculteurs africains sont exposés aux risques de pertes de récoltes. C'est dans ce sens que les grands assureurs mondiaux et les coordinateurs de l'aide mondiale ont mis en place un système novateur de transferts de risques. Le journal de la Finance africaine, Les Afriques a consacré dans sa dernière livraison un dossier aux risques climatiques, il en ressort que le marché de couverture des risques climatiques tente de pénétrer le marché africain. Ainsi, après le Malawi, c'est au tour de l'Ethiopie, pays qui concentre à lui seul 45% de l'aide alimentaire internationale gérée par le PAM (Programme alimentaire mondial), de souscrire une assurance pluviométrique avec Axa, leader mondial de l'assurance dans les risques climatiques. Il s'agit d'une expérience pilote, fruit de la coopération entre le PAM et le groupe de management des risques sur les matières premières de la Banque mondiale. L'assureur Axa a accepté de s'engager dans cette opération dont l'objectif est de faire bénéficier aux populations couvertes le transfert de risque effectué par les compagnies d'assurances. C'est une opération win-win qui permet à l'opérateur privé de diversifier son portefeuille et à l'Ethiopie d'améliorer sa sécurité financière. Quant aux paysans, ils bénéficient de déblocages de fonds plus rapides que les aides. Le contrat d'assurance en question propose une macrocouverture assurant la récolte et le bétail à hauteur de 1 milliard de dollars, grâce au système des options climatiques. Les fonds de prévoyance des donateurs traditionnels comme les Etats-Unis ont alloué 7 millions de dollars pour la couverture de 6000 foyers. Le modèle, qui s'élargira bien au-delà de l'expérience pilote, repose sur un diagnostic profond des pertes potentielles de l'ensemble des 17 millions d'agriculteurs éthiopiens menacés directement en cas d'extrême sécheresse. Au final, explique Ulrich Hess, responsable de la planification des risques pour le PAM, "cette assurance ferait office de sécurité sociale des agriculteurs à risque, en les assurant contre la perte de leur activité agricole qui est leur unique source de revenu". A terme, la couverture contre les conditions extrêmes de vent, de température et de précipitations ne concernera pas les seuls agriculteurs. Quand ces produits ont vu naissance aux USA, ils ont servi d'abord à la couverture des producteurs et des consommateurs d'énergie américains. Ce qui est justifié quand on connaît la corrélation étroite entre la demande en énergie et les conditions de température. Par la suite, le champ de couverture contre les risques climatiques s'est élargi au domaine agricole par le biais de l'assurance pluviométrique. Pour souscrire à de telles couvertures, les pays africains doivent en priorité disposer d'un suivi à long terme de leurs indicateurs pluviométriques et climatiques en général. L'Ethiopie disposerait ainsi de relevés sur les trente dernières années avec une précision comparable à l'Italie ou à l'Espagne, selon le PAM. C'est sur la base de ces données que les compagnies d'assurances calculeront les options contre la chaleur ou la sécheresse et le montant des primes d'assurances. Le paiement de l'indemnité est aussi déclenché sur la base de l'écart des indices climatiques entre les périodes extrêmes et la moyenne historique. Dans les pays en développement, de telles assurances sont présentées comme étant plus efficaces que les aides alimentaires en permettant un transfert direct du risque des pertes agricoles. En Inde, 250 000 paysans ont ainsi souscrit à de telles couvertures auprès de cinq compagnies d'assurances locales. En Afrique, le potentiel de croissance de l'assurance climatique est immense puisque l'on dénombre 220 millions de ruraux exposés directement à ces aléas.

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