Le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, s'est exprimé encore une fois sur le passage de l'autoroute Est-Ouest par le parc d'El Kala et ce dans un entretien accordé au quotidien Liberté. Il a ainsi souligné « soucieux des questions écologiques, le gouvernement a pris soin de préparer un observatoire de contrôle et de suivi de la gestion environnementale à El Tarf », plus précis encore, il a assuré qu'avec « une optimisation affinée du plan de l'autoroute, le lac Oubeira est loin de ce tracé et aucune forêt n'a été touchée » a-t-il dit et d'ajouter que « l'autoroute Est-Ouest contribuait non seulement à la protection de l'environnement du parc d'El Kala mais aussi à sa promotion avec une optimisation affinée du tracé de ce projet autoroutier » Quant aux arbres d'eucalyptus qui ont été arrachés, le ministre a expliqué que « cela a été dicté par le fait qu'ils asséchaient les nappes de la région et que la propagation des feux de forêts, qui font souvent des ravages dans la région, va être, justement, évitée grâce à cette autoroute ». Il a également signalé qu' « une opération de reboisement a été lancée et qui devra s'étendre sur 2.000 hectares contre 120 hectares initialement ». En d'autres termes, pour résumer le tout le ministre a affirmé que « j'ai construit une route pour le paradis d'El Kala ». Concernant les huiles des véhicules qui passeront par ce parc, M. Ghoul a avancé que « des réservoirs spécifiques pour les réceptionner ont été également programmés ». Quant à la date de réception de l'autoroute, le ministre a promis de créer la surprise en précisant que « les travaux sont en avance et que le gros sera terminé avant la fin 2008 ». Le ministre a, en outre, estimé que « l'un des apports positifs de la construction de l'autoroute Est-Ouest est le transfert du savoir-faire à travers la conclusion d'accords avec les sociétés chinoise et japonaise réalisatrices de plusieurs tronçons de ce projet ». Sur ce point, il a rappelé les accords conclus récemment avec la société chinoise Citic-Crcc et la société japonaise Coojal pour le financement d'un Centre de contrôle de qualité et de la formation par la première pour un montant de 10 millions d'euros, et d'un Centre de contrôle de la qualité et de la formation par la seconde pour un montant de 10 millions de dollars. Selon le ministre, ces deux projets vont permettre à l'Algérie de se doter de 4 000 ingénieurs algériens de haut niveau. Avec ces compétences, a-t-il signalé, l'Algérie va soumissionner dans d'autres régions en citant l'Afrique, le Golfe et même l'Europe.