Pour renforcer la dynamique de développement intégré et durable en cours, la D.S.A ébauche l'option agro-industrieAinsi la relance du secteur de l'agriculture entamée depuis huit ans à travers la mise en application du plan national de développement agricole et rural (PNDAR) a permis beaucoup de progrès, notamment en matière de cultures maraîchères, et de l'arboriculture fruitière, respectivement 700.330 et 753.127 quintaux. Cette dernière filière offrira, à terme, des opportunités pour des unités de transformation à la faveur des bonnes aptitudes agro-pédologiques de certaines communes. En outre ces produits ont enregistré, depuis 2003, une production abondante et une meilleure satisfaction des besoins des populations. Avec l'application du PNDAR, le potentiel agricole s'est renforcé et diversifié : production laitière (56.900.000 litres), viticulture (326.700 quintaux), agrumes (3.465 qs) alors que les viandes rouge et blanche accusent respectivement 83.600 et 59.340 qx selon les chiffres de la DSA. Les mêmes indices sont reflétés par les productions stratégiques comme les céréales (1.329.573 qx) et les légumes secs (10.713 qx). A l'autre pôle, dans les communes du sud de la wilaya de Médéa où la superficie de parcours est de 200.000 ha. Les opportunités d'investissement offertes et projetées sont contenues dans l'agro-pastoralisme. Et là aussi, les opportunités en matière de transformation des produits d'abattage existent. Un “ océan ” steppique, “ bled El Ghanem ”, le pays du mouton, marqué par deux préoccupations majeures : la recherche de l'eau, et la quête de l'herbe ou achba. Différents projets de mise en valeur appuyés par toute une armature hydraulique engagés par le Haut commissariat pour le développement de la steppe (HCDS) donnent des résultats encourageants même si beaucoup reste à faire. Avec un potentiel forestier de 161.885 ha, c'est un moteur pour la production du bois, charbon, aux côtés des plantes médicinales figurant au menu des pouvoirs publics.