La Spark, voiture de ville tout en rondeurs, se fait une jolie place dans le segment B1 (petites citadines). C'est donc un modèle stratégique de Diamal.La Spark ne manque pas d'atouts : cylindrée idéale pour les besoins de circulation en ville (3 cylindres), motorisation peu gourmande en carburant (5 litres aux 100 km), dimensions pratiques pour les manoeuvres de stationnement, équipements plus que corrects (direction assistée, verrouillage centralisé des portières, radio-K7, jantes en alliage, alarme anti-vols) et ce qui ne gâche rien - design fort sympathique. Pour les petits rouleurs en quête d'une citadine sympathique, sobre et pas chère, la Chevrolet Spark se présente alors comme le produit idéal ou tout au moins intéressant. C'est aussi une citadine, mais d'un gabarit encore plus compact, soit au "format de poche" comme on dit. Bien que l'on parle d'une descendance avec la Daewoo Matiz, la Chevrolet Spark n'a pourtant rien à voir avec celle-ci, du moins esthétiquement. Les designers semblent même être partis d'une feuille blanche pour dessiner cette voiture. Et leur travail est plutôt réussi. Ainsi, sur une carrosserie ovoïde et proche d'une architecture monocorps, les effets de style ne manquent pas. On remarque tout d'abord deux nervures remontant le capot et se prolongeant jusqu'aux montants du pare-brise pour retomber au niveau de la ceinture de caisse. Vue de face, la Spark paraît faire la moue. Ses optiques anguleuses lui confèrent un drôle de regard. A croire que ce gentil scarabée cherche à se bagarrer avec un éléphant… La partie arrière, elle, donne une toute autre impression, celle d'un air dubitatif. Et pour cause, ses blocs de feux en forme de pastille sont du plus bel effet. Là encore, on pourrait déborder d'imagination et croire que cette petite Coréenne fait les yeux ronds à tous ceux qui la suivent du regard…Question dimensions, la Spark n'est pas si lilliputienne que cela, puisque sa longueur totale mesure 3,50 mètres, tandis que sa hauteur atteint 1,50 m, soit 1 cm de moins qu'une Peugeot 307. C'est donc sous le pavillon que cette voiture est moins "citadine" que les autres. L'habitacle est moderne, notamment pour ce qui est de la présentation de la planche de bord. On y trouve une double instrumentation séparée : les compteurs au centre et les voyants lumineux alignés en demi-cercle, juste derrière le volant. Les plastiques sont durs au toucher, mais l'assemblage semble correct. En revanche, côté équipement, cette "Chevy" joue la carte minimaliste, mais offre tout de même deux petites fantaisies pour une voiture de ce segment : la climatisation et la direction assistée. Mais elle a aussi des miroirs de courtoisie dans les pare-soleil, l'ouverture du coffre et de la trappe à carburant à partir de l'intérieur ainsi que des appuis-tête intégrés au dossier de la banquette rabattable. Cette dernière option permet de faire évoluer le volume du coffre de 170 à 845 litres, soit l'une des meilleures valeurs de la catégorie.